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    Home»Actualités du Jour»Les attaques dans le bassin du lac Tchad montrent que Boko Haram est à nouveau en expansion
    Actualités du Jour

    Les attaques dans le bassin du lac Tchad montrent que Boko Haram est à nouveau en expansion

    ADFBy ADFoctobre 21, 20254 Mins Read
    Un regain de violence de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad fait craindre que le groupe terroriste n’attire certains des ex-combattants qui l’avaient quitté il y a quelques années. AFP/GETTY IMAGES
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    En août dernier, les autorités du Niger ont affirmé avoir tué Bakura Doro, chef de Boko Haram, dans une frappe de drone contre son quartier général, situé dans une île du lac Tchad. Boko Haram a rejeté l’affirmation du Niger.

    L’attaque du quartier général de M. Doro s’est produite au moment où le plus ancien groupe terroriste du Nigeria semble réapparaître après plusieurs années de déclin, à la suite d’affrontements territoriaux avec sa rivale régionale, la Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (PAOEI). Ces combats avaient réduit considérablement la présence de Boko Haram dans la région. Mais au cours des derniers mois, les terroristes de Boko Haram ont conduit des attaques meurtrières contre des localités du Nord-Est du Nigeria et de l’extrême Nord du Cameroun. L’analyste Michael Nwankpa du Hudson Institute désigne la présence renouvelée de Boko Haram comme « Boko Haram 2.0 ».

    En mai, les combattants de Boko Haram ont tué 100 personnes dans deux localités de l’État nigérian de Borno, parce qu’ils disaient qu’elles avaient pris parti pour la PAOEI. En août, les combattants de Boko Haram ont enlevé 50 passagers d’un autobus camerounais voyageant dans le Diamaré, un département de la région de l’Extrême-Nord. Les passagers ont été détenus contre rançon et finalement libérés. Quelques semaines plus tard au début septembre, Boko Haram a tué 60 personnes dans le village nigérian de Darul Jamal, État de Borno. Les résidents ont déclaré aux chercheurs de l’Institut pour les études de sécurité que les tueurs soupçonnaient que leurs victimes fournissaient des informations à l’armée nigériane.

    Les experts signalent que la récente campagne des forces nigérianes contre Boko Haram a chassé les terroristes de l’autre côté de la frontière poreuse avec le Cameroun ; le nombre d’attaques dans les localités de Mayo-Moskota et Kolofata, région de l’Extrême-Nord, est en hausse. Une évaluation récente par Silving Bo’es Guistei, chercheur de l’institut, a recensé dans la région en septembre 54 attaques terroristes attribuées à Boko Haram, sur un total de 95.

    « La situation sécuritaire dans l’Extrême-Nord du Cameroun est toujours préoccupante », écrit-il dans un article sur LinkedIn accompagnant son rapport.

    L’analyste Saheed Babajide Owonikoko du Centre pour les études de paix et de sécurité à l’université de technologie Modibbo Adama du Nigeria, a écrit récemment dans The Conversation que le retour au premier plan de Boko Haram était dû selon lui à plusieurs facteurs, notamment la focalisation intense des agences de contre-terrorisme sur la PAOEI dominante.

    Le profil bas de M. Doro en tant que chef de Boko Haram après la mort d’Abubakar Shekau a aussi aidé à rétablir silencieusement Boko Haram autour du bassin du lac Tchad, écrit-il. M. Doro était le chef de Boko Haram dans la région du lac avant de prendre le contrôle de l’organisation au sens large en 2022.

    « Il a aussi évité la propagande des médias, ce qui a fait détourner de Boko Haram l’attention du public et a permis au groupe de se développer sans être remarqué », écrit-il.

    Les quatre pays riverains du lac (Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad) ont créé la Force multinationale mixte (FMM) pour combattre le terrorisme dans la région. Le Bénin fait aussi partie de la FMM bien qu’il ne soit pas en bordure du lac.

    La FMM a été affaiblie lorsque le Tchad a retiré ses troupes en janvier, en réponse à une attaque meurtrière de Boko Haram contre ses soldats dans l’île de Barkaram en 2024. La junte nigérienne au pouvoir s’en est retirée en avril. Les relations entre le Cameroun et le Nigeria sont tendues à cause de la violence qui se propage à travers leur frontière commune.

    Les experts craignent que le regain d’importance de Boko Haram n’attire quelques-uns des combattants qui avaient précédemment accepté une amnistie et participé à des programmes de réintégrations organisés par le gouvernement fédéral du Nigeria et le gouvernement de l’État de Borno. Certains de ces ex-combattants ont été recrutés pour se battre contre leurs anciens collègues de Boko Haram au nom du gouvernement.

    Vaincre Boko Haram exigera que les gouvernements régionaux réévaluent leur approche en affrontant les conditions sous-jacentes du terrorisme, notamment le manque d’autorité d’état ou locale et le manque d’investissements économiques, selon le Dr Nwankpa.

    Dans de nombreuses régions du bassin du Tchad, les groupes terroristes assument les responsabilités administratives habituelles d’un gouvernement, écrit-il.

    « Boko Haram et ses factions prospèrent dans ces conditions. Le gouvernement peut accélérer la chute de Boko Haram en lui refusant un soutien populaire, en particulier en améliorant les conditions environnementales et matérielles des résidents tout en assurant aussi la sécurité, effort qui nécessitera un rôle militaire dans un avenir proche. »

    Boko Haram Cameroun Lac Tchad MNJTF Niger Nigeria PAOEI Tchad
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