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    Home»Actualités du Jour»La résurgence terroriste dans le bassin du lac Tchad conduit à une hausse du nombre d’attaques contre les civils et les soldats
    Actualités du Jour

    La résurgence terroriste dans le bassin du lac Tchad conduit à une hausse du nombre d’attaques contre les civils et les soldats

    ADFBy ADFoctobre 21, 20254 Mins Read
    Le groupe terroriste Jama’atu Ahlis Sunna Lidda’Awati Wal-Jihad enregistre une résurgence et a pris le contrôle de certaines îles du lac Tchad qui étaient jadis contrôlées par son rival, l’État islamique en Afrique de l’Ouest. AFP/GETTY IMAGES
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    Les civils du bassin du lac Tchad signalent une augmentation du nombre d’attaques par les terroristes, qui pillent leurs biens et parfois enlèvent les femmes de leur famille. Ces attaques marquent une résurgence du groupe terroriste Jama’atu Ahlis Sunna Lidda’Awati Wal-Jihad (JAS), avec une dimension additionnelle : des attaques contre les avant-postes militaires dans la région.

    JAS a fait ses débuts en 2002 sous l’égide de Mohamed Yusuf, son fondateur. Après le décès de ce dernier, JAS a formé la section noyau du groupe terroriste appelé Boko Haram. En 2016, les adversaires du chef de l’époque, Abubakar Shekau, se sont séparés pour former la Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (PAOEI).

    Les deux groupes ont passé plusieurs années à se battre entre eux pour contrôler les territoires du bassin du Tchad, et il semble que JAS ait gagné cette bataille.

    Depuis juin, les combattants de JAS ont volé des armes à l’occasion d’attaques contre des bases militaires dans le Nord-Est du Nigeria et la région camerounaise de l’Extrême-Nord. Ils ont aussi tué des soldats de la Force multinationale mixte qui cible les groupes terroristes aux frontières du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad.

    En plus des attaques contre les bases militaires, la région a constaté une hausse des enlèvements, des assassinats et des vols dans les communautés de l’État nigérian de Borno et la région camerounaise de l’Extrême-Nord, selon une étude de l’Institut pour les études de sécurité.

    En mai, des membres de JAS ont massacré 100 civils qu’ils avaient accusés d’espionner pour le compte de la PAOEI dans les communautés de Mallam Karamti et Kwatandashi, État de Borno. En septembre, les combattants de JAS ont tué plus de 60 personnes qu’ils avaient accusées de coopérer avec les forces armées dans la communauté de Dar Jamal, État de Borno.

    Selon des experts, le JAS a saisi le contrôle de certaines îles du lac Tchad qui étaient auparavant contrôlées par la PAOEI. Cette dernière semble s’être en grande mesure retirée à l’intérieur des terres, en saisissant le contrôle de certaines zones telles que la forêt de Sambisa.

    L’absence d’un rival a donné au JAS carte blanche dans une région où les bases militaires sont fréquemment mal pourvues en personnel et en matériel. Pour les civils qui vivent dans les zones de la PAOEI ayant passé sous le contrôle de JAS, cela signifie le retour au vol et au pillage, pratique appelée « fey’u » selon laquelle les commandants conservent la majorité des ressources pillées et transfèrent un petit pourcentage vers le haut de la chaîne de commandement.

    Les analystes de l’International Crisis Group écrivent : « Maintenant que JAS est assuré de contrôler une grande partie du lac Tchad et des monts Mandara, il est probable qu’il intensifiera sa prédation, notamment au Cameroun, au Niger et au Tchad. Son retour pourrait inciter quelques-uns des milliers de combattants de JAS qui se sont rendus à reprendre les armes. »

    JAS a établi une prise de pied au-delà du lac Tchad, dans la commune de Shiroro, État nigérian de Niger à l’Ouest de la capitale d’Abuja. Là-bas, JAS fusionne son idéologie extrémiste avec le banditisme local des Peuls.

    « En tolérant le non-respect par les bandits de son code religieux strict, JAS bénéficie de leurs armes, leurs combattants et leurs connaissances du terrain local, ce qui lui permet d’avoir une prise de pied stratégique dans la région centrale du Nigeria », écrit l’analyste Taiwo Adebayo pour l’institut.

    JAS a aussi reçu l’allégeance du groupe terroriste Lakurawa dans le Nord-Ouest du Nigeria, connu pour son banditisme et ses vols de bétail.

    Les experts déclarent que les programmes qui encouragent les gens à quitter JAS et la PAOEI ont eu un succès limité dans le bassin du Tchad. La réintégration de ces anciens combattants dans les communautés qu’ils attaquaient précédemment peut provoquer une réaction hostile de la part de ces communautés.

    « Dans les pays du bassin du lac Tchad, les programmes de défection varient considérablement, ce qui impacte leur efficacité à long terme », écrivent M. Adebayo et Mme Abi Watson pour le Global Public Policy Institute.

    De nombreux combattants de JAS s’étaient rendus aux autorités gouvernementales à la mort de leur chef, Abubakar Shekau, lors d’une bataille avec la PAOEI en 2021. JAS encourage ses ex-combattants à reprendre les armes et retourner, ce qui augmente la probabilité pour le groupe d’attirer d’anciens membres, du fait de sa résurgence.

    « Pour que les programmes de défection soient plus efficaces, il est crucial de considérer les perspectives communautaires dès le départ et de les intégrer dans les programmes en cours, y compris en identifiant les chances d’une coexistence pacifique et d’une réconciliation potentielle », écrivent les chercheurs.

    Boko Haram Cameroun Niger Nigeria PAOEI Tchad Terrorism
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