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    Home»Actualités du Jour»Le Ghana élargit sa zone d’exclusion côtière pour réprimer la pêche INN
    Actualités du Jour

    Le Ghana élargit sa zone d’exclusion côtière pour réprimer la pêche INN

    ADFBy ADFseptembre 16, 20255 Mins Read
    Les pêcheurs ghanéens artisanaux maintiennent leurs bateaux. AFP/GETTY IMAGES
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    Le Ghana a adopté une nouvelle loi sur la pêche afin de limiter les pratiques de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN). Selon la nouvelle réglementation, le gouvernement ghanéen élargit sa zone d’exclusion côtière (ZEC) de 6 à 12 milles marins de la côte.

    Il est interdit aux navires industrielles et aux gros bateaux de pêcher dans la ZEC d’un pays mais les chalutiers de pêche en provenance de Chine et d’autres pays envahissent les eaux réservées aux pêcheurs artisanaux du Ghana.

    Regina Solomon, présidente de la National Fish Processors and Traders Association, déclare à l’Environmental Justice Foundation (EJF) : « Lorsque les chalutiers se rapprochent de la zone délimitée exclusivement pour nos compatriotes, ils attrapent habituellement une grande quantité de poissons réservés aux pêcheurs artisanaux et nous finissons par subir des pertes énormes. Si ces poissons avaient été laissés pour le bénéfice de nos pêcheurs, nous aurions fait beaucoup plus de bénéfices en les achetant auprès d’eux et en les revendant, ce qui aurait assuré les moyens de subsistance de nos pêcheurs locaux aussi bien que ceux des transformateurs de poisson. »

    La pêche INN fait perdre au Ghana un montant annuel estimé entre 14,4 et 23,7 millions de dollars. La loi, promulguée par le président John Mahama le 19 août, a pour but de restaurer les stocks des petits poissons pélagiques tels que les anchois, les sardines et les maquereaux qui sont au bord de l’effondrement, de stimuler l’économie des océans et de soutenir les moyens de subsistance des 200.000 pêcheurs artisanaux ou plus et des 500.000 transformateurs et commerçants de poisson.

    Réponse au « carton jaune »

    On anticipe que la nouvelle loi aidera aussi le Ghana à éliminer les sanctions du « carton jaune » de l’Union européenne (UE), imposées il y a cinq ans et liées à la pêche INN, et à faire face aux points faibles de la surveillance et la mise en vigueur.

    « Nous devons nous efforcer immédiatement d’éliminer le carton jaune, sinon nous risquons d’obtenir un carton rouge qui empêcherait le poisson du Ghana d’être exporté vers les marchés de l’UE, c’est-à-dire les plus grands marchés du secteur de la pêche », a déclaré Emilia Arthur, ministre des Pêches et de l’Aquaculture du Ghana, au journal ghanéen Business and Financial Times.

    Les exportations de thon représentent une contribution de près de 400 millions de dollars par an à l’économie nationale, a déclaré Mme Arthur au Comité des pêches pour le golfe de Guinée Centre-Ouest. L’élimination de l’avertissement de l’UE restaurerait le plein accès aux marchés et démontrerait une reconnaissance internationale de l’amélioration de la gestion des pêches.

    Les analystes ont applaudi la nouvelle loi du Ghana.

    Le site web News Ghana a écrit dans un éditorial : « L’approche du Ghana pourrait influencer d’autres pays d’Afrique de l’Ouest qui font face à des défis similaires concernant les avertissements commerciaux de l’UE sur les pratiques de pêche. Une coordination régionale pourrait être nécessaire pour affronter les problèmes de pêche transfrontaliers et les mouvements des vaisseaux industriels. »

    L’EJF déclare que les systèmes de surveillance et les barèmes d’amendes lourdes détermineront si la législation peut vraiment rebâtir le secteur de la pêche au Ghana.

    Steve Trent, président-directeur général et fondateur de l’EJF, déclare : « Cette nouvelle loi est un tournant décisif pour les pêches et les communautés côtières du Ghana. Il envoie un message clair de leadership, de vision et d’engagement aux millions de personnes qui dépendent de la santé des océans. »

    Les acteurs malveillants de Pékin

    Les chalutiers chinois pillent les eaux ghanéennes depuis des dizaines d’années, en provoquant le quasi-effondrement de certaines espèces de poisson et la montée des prix. La Chine est le pire contrevenant mondial de la pêche illégale, selon l’indice de risque de pêche INN. En avril, la Commission des pêches du Ghana et le ministère des Pêches et de l’Aquaculture ont suspendu le permis de pêche de quatre chalutiers chinois qui étaient actifs dans des zones interdites, qui avaient récolté des poissons juvéniles, avaient rejeté en mer les poissons indésirables et pratiqué le saiko ou transbordement non autorisé du poisson en mer.

    Les vaisseaux chinois battent tous pavillon ghanéen mais trois sociétés chinoises en sont propriétaires, selon un reportage du site web Ghana Business News. Les chalutiers chinois sont bien connus pour suivre cette pratique, appelée « emprunt de pavillon », dans laquelle ils enfreignent les règlements locaux en affectant un navire de pêche appartenant à et géré par des ressortissants étrangers à un registre africain pour pouvoir pêcher dans les eaux locales. Cette pratique indique en général que les vaisseaux sont engagés dans la pêche illégale. Selon l’EJF, les sociétés chinoises sont propriétaires d’au moins 90 % des chalutiers industriels actifs au Ghana.

    La pêche INN est souvent liée à d’autres crimes maritimes, notamment la traite humaine, la contrebande des stupéfiants et la piraterie.

    En début d’année, le Ghana a suspendu le permis de pêche de quatre vaisseaux chinois qui étaient accusés de pratiquer le saiko, ou transbordement non autorisé en mer, en plus d’autres infractions. Les quatre vaisseaux sont le Meng Xin 10, leFlorence 2, le Long Xiang 607 et le Long Xiang 608. L’interdiction de pêcher durera un an.

    Chine Ghana maritime pêche illégale piraterie
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