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    Home»Actualités du Jour»En présence de répression, les pirates du golfe de Guinée ont recours aux enlèvements contre rançon
    Actualités du Jour

    En présence de répression, les pirates du golfe de Guinée ont recours aux enlèvements contre rançon

    ADFBy ADFseptembre 2, 20255 Mins Read
    Les membres de l’unité de sécurité maritime du Nigeria se préparent à aborder un vaisseau lors d’un exercice anti-piraterie. REUTERS
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    Sept pirates armés ont attaqué et abordé un cargo naviguant entre le Cameroun et la République démocratique du Congo le 29 mai. Bien que la majorité de l’équipage se soit verrouillée sur la passerelle, un marin a été blessé et enlevé par les pirates pendant l’attaque. La libération de la victime enlevée demeure incertaine.

    L’attaque s’est produite entre le Nigeria et Sao Tomé-et-Principe ; c’est l’un des douze incidents de piraterie signalés dans la région du golfe de Guinée au premier semestre de cette année. On a recensé dix-huit incidents de ce type l’an dernier. La hausse coïncide avec une augmentation du nombre d’enlèvements contre rançon en mer. Les mesures anti-piraterie efficaces dans le golfe du Biafra, qui s’étend entre le fleuve Niger au Nigeria et le cap Lopez au Gabon, a forcé les pirates à changer de tactique. En général, les pirates frappent les zones côtières sujettes à des taux élevés de chômage, souvent dans des régions de palétuviers ou sur la terre.

    L’analyste Maisie Pigeon écrit pour l’Atlantic Council : « En fait, une confluence de facteurs fait de la piraterie et du vol à main armé en mer des menaces perpétuelles dans la région du golfe de Guinée. Parmi ceux-ci, on note les priorités sécuritaires concurrentes qui détournent l’attention et les ressources des menaces maritimes, en laissant vulnérables de vastes régions du littoral. »

    Au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria et au Togo, ceci inclut une intensification des menaces terroristes en provenance du Nord.

    Les pirates sont bien connus pour enlever les responsables gouvernementaux et les membres d’équipage des navires. En octobre 2004, des pirates nigérians armés ont enlevé Roland Ewane, à l’époque sous-préfet de la commune frontière d’Idabato dans la péninsule de Bakassi (Cameroun). Ils ont aussi enlevé Ismaël Etongo, un employé municipal. On signale que les victimes ont été torturées et une vidéo de M. Ewane dans laquelle il suppliait qu’on l’aide est devenue virale sur les réseaux sociaux. Il a été relâché le 17 mars contre paiement d’une rançon de 700.000 dollars aux ravisseurs. M. Etongo a été relâché le 15 juillet.

    Plusieurs autres enlèvements contre rançon liés à la piraterie ont été constatés dans le golfe de Guinée cette année. Le 17 mars, des attaquants armés ont enlevé dix membres d’équipage d’un pétrolier battant pavillon panaméen à environ 40 milles marins au Sud-Est de Principe. Les pirates ont aussi volé des téléphones mobiles, des objets en or et un portable.

    Les pirates ont enlevé sept membres d’équipage sur trois vaisseaux de pêche battant pavillon ghanéen dix jours plus tard, à environ 16 milles marins au large des côtes d’Accra (Ghana). Lydia Yaako Donko, directrice générale du département des investigations criminelles du Ghana, a déclaré dans un rapport sur safety4sea.com que les victimes avaient été emmenées dans le delta du Niger, détenues dans un campement distant et abandonnées le 25 avril. Les officiels ont arrêté quatre personnes, y compris le bosco, le cuisinier et le deuxième ingénieur du vaisseau, en rapport avec l’acte criminel.

    Selon l’Office des Nations unies sur les drogues et le crime, il existe des campements de pirates nigérians dans les zones frontalières près du Cameroun. Le colonel Ndikum Azieh, commandant du bataillon d’intervention rapide Delta du Cameroun, a déclaré qu’il existait neuf groupes de pirates nigérians actifs dans la péninsule de Bakassi. Selon l’Institut pour les études de sécurité (ISS), un groupe de près de 270 combattants est dirigé par un « roi de la frontière » et organisé en neuf unités supervisées par un « général ».

    On sait que les groupes sont actifs « bien au-delà de leurs bases, en étendant leur portée vers les eaux distantes, y compris celles de la Guinée équatoriale, de Sao Tomé-et-Principe et du Gabon », écrit Raoul Sumo Tayo, chercheur principal à ENACT [Enhancing Africa’s Ability to Counter Transnational Crime], pour l’ISS.

    Lorsqu’ils prennent pour cible des responsables du gouvernement ou autres proies de grande valeur, les pirates collectent des renseignements et frappent pendant la nuit sur des vaisseaux rapides avec des équipages d’environ dix pirates armés d’AK-47 ou de mitrailleuses PKM 7.62. Ces opérations sont achevées en général en moins de cinq minutes, selon le Dr Tayo. Ce dernier signale que les pirates ont obtenu des rançons de l’ordre de 400.000 dollars au Nigeria entre juillet 2022 et juin 2023.

    Il écrit que les profits sont partagés entre « les barons, les commanditaires, les chefs de groupe, les négociateurs, les membres des équipes spécialisées, les équipes d’assaut, les gardes des campements et ceux qui fournissent un soutien terrestre »..

    L’analyste Maisie Pigeon de l’Atlantic Council offre plusieurs recommandations aux autorités pour faire face au problème :

    –– Continuer et améliorer la collaboration régionale et la mise en commun des informations liées à la sécurité maritime.

    –– Prendre pour cible les acteurs de piraterie de haut niveau, y compris les investisseurs et les facilitateurs, qui permettent les crimes maritimes et en profitent tout en restant souvent isolés des risques directs.

    –– Soutenir des alternatives économiques viables pour faire face aux conditions socio-économiques sous-jacentes qui encouragent le crime maritime.

    –– Obtenir un soutien continu de l’Union européenne et des autres partenaires internationaux.

    Cameroun enlèvement Golfe de Guinée Nigeria piraterie
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