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    Home»Actualités du Jour»Alors que la guerre des drones s’intensifie, les armées obtiennent des appareils commerciaux moins chers
    Actualités du Jour

    Alors que la guerre des drones s’intensifie, les armées obtiennent des appareils commerciaux moins chers

    ADFBy ADFseptembre 30, 20255 Mins Read
    Alors que la guerre des drones prolifère en Afrique, les forces armées soucieuses de leurs dépenses ajoutent des véhicules aériens sans humain à bord, économiques et de petite taille, en plus des gros drones de qualité militaire qui peuvent coûter plusieurs millions de dollars l’unité. GETTY IMAGES
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    À mesure que les drones jouent un rôle croissant dans les stratégies de combat en Afrique, les forces armées du continent équipent leur arsenal avec de petits drones commerciaux qui offrent des alternatives plus économiques et très adaptables aux véhicules aériens sans humain à bord (UAV) de qualité militaire.

    Au cours des dernières années, les armées africaines ont acquis frénétiquement des drones, les appareils Bayraktar TB-2 et Akinci de Turquie étant les options les plus populaires. À un coût unitaire de 5 millions de dollars pour le TB-2 et jusqu’à 50 millions pour l’Akinci, les dépenses des armées sujettes à des contraintes budgétaires montent rapidement.

    À titre de comparaison, les drones commerciaux coûtent entre quelques centaines et quelques milliers de dollars, et ils peuvent être facilement dotés d’une petite charge utile explosive. Leur coût faible les rend essentiellement non réutilisables, déclarent les analystes.

    L’adoption des drones économiques, dont beaucoup sont des quadrirotors, survient en partie en réponse à l’adoption de cette technologie par les terroristes. Au cours des dernières années, les groupes terroristes tels que les Chebabs de Somalie ou le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans au Burkina Faso et au Mali ont transformé ces drones en engins explosifs improvisés (EEI) volants en les dotant de bombes.

    Aujourd’hui, les armées africaines adoptent la même fonction.

    « Ils les emportent dans leur sac à dos, ils partent pour des missions et ils sont capables de conduire des frappes si nécessaires », a récemment déclaré Muhammad Umar, directeur de la technologie pour EIB Group (constructeur de drones nigérian), à l’Agence France-Presse (AFP).

    Le Nigeria est devenu un chef de file pour l’achat et la production des UAV à des fins militaires. Les Forces armées du Nigeria ont acheté des drones auprès de plusieurs fournisseurs, y compris la Turquie et la Chine, deux des plus grands acteurs du marché de drones africain, selon une analyse du Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA).

    C’est aussi au Nigeria qu’est basée Terra Industries, anciennement Terrahaptix, société de robotique et de fabrication qui gère la plus grande usine de drones d’Afrique. Selon la société, cette usine sera capable de construire 30.000 drones par an, y compris les drones de surveillance à grand rayon d’action, les quadrirotors à réponse rapide et les petits véhicules autopropulsés.

    Depuis qu’il a construit ses premiers drones en 2018, le Nigeria a développé un drone kamikaze appelé Damisa, dans le cadre d’un partenariat avec une entreprise de technologie nigériane. Le Nigeria et l’Éthiopie ont récemment convenu de collaborer pour développer une flotte de drones fabriqués en Afrique, capables d’être utilisés dans des applications civiles et militaires. L’Éthiopie est le deuxième constructeur de drones en Afrique subsaharienne.

    Lors d’un salon d’exposition militaire récent au Nigeria, l’attraction principale était les petits drones (sans les munitions). Les vendeurs ont souligné la polyvalence et les capacités de réponse rapide des drones.

    « Vous avez besoin de vitesse, vous avez besoin d’agilité », déclare à l’AFP Oluwagbenga Karimu, spécialiste d’autonomie des systèmes pour EIB Group.

    La course aux armements axée sur les UAV a aussi le potentiel de nuire aux civils s’il n’existe pas de supervision appropriée ou de limitation sur l’emploi des drones.

    Au Soudan par exemple, une attaque de drone conduite le 19 septembre par les Forces de soutien rapide (FSR) dans le Darfour du Nord a tué 70 personnes qui participaient aux prières matinales dans une mosquée locale. Les FSR ont aussi lancé des attaques semblables contre les hôpitaux du Darfour du Nord. Les Forces armées soudanaises ont aussi eu recours à de petits drones pour attaquer les positions des FSR et les marchés civils que les combattants des FSR fréquentent.

    Les attaques de drone effectuées par les gouvernements ont aussi tué des dizaines de civils au Burkina Faso, en Éthiopie, au Mali, au Nigeria et en Somalie au cours des dernières années.

    Dans un rapport publié en début d’année, Drone Wars UK estime que plus de 940 civils sont morts dans au moins 50 attaques liées aux drones dans six pays africains entre novembre 2021 et novembre 2024. Les experts pensent que cette estimation est bien inférieure à la réalité parce que de nombreuses attaques de drone se produisent en secret.

    Michael Spagat, chef du département des sciences économiques à Royal Holloway, université de Londres, déclare à Al Jazeera : « L’achat des drones est devenu un moyen économique pour les états d’acquérir une puissance de feu importante. Les drones ont un avantage supplémentaire : les attaquants n’ont pas besoin de se préoccuper des pilotes qui se feraient tuer. Il n’est pas nécessaire de dépenser pour entraîner des personnes que vous pourriez perdre. »

    Pour l’analyste Cora Morris, auteure du rapport de Drone Wars UK, l’expansion rapide des drones de guerre a porté atteinte aux civils que les gouvernements sont censés protéger.

    « L’augmentation du préjudice subi par les civils dans le monde entier révèle l’échec complet de la prise en compte de la perte de vie des civils, dit-elle à Al Jazeera. Ceci est encore plus effronté en ce qui concerne l’emploi des drones, lorsqu’une normalisation touchant aux décès civils accompagne leur prolifération. »

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