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    Home»Actualités du Jour»Les tensions montent alors que la guerre menace entre l’Éthiopie et l’Érythrée
    Actualités du Jour

    Les tensions montent alors que la guerre menace entre l’Éthiopie et l’Érythrée

    ADFBy ADFaoût 5, 20255 Mins Read
    Des gens marchent près d’un char éthiopien abandonné sur la route près de Dengolat au Sud-Ouest de Mekele, dans la région du Tigré, le 20 juin 2021. AFP/GETTY IMAGES
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    L’Éthiopie et l’Érythrée sont des adversaires depuis longtemps, et semblent se diriger vers la guerre : les propos agressifs se sont transformés en menaces et les soldats s’accumulent en masse sur la frontière commune.

    Les changements d’alliance, les aspirations géopolitiques, les clivages ethniques et l’accès disputé à la mer Rouge sont devenus des points chauds sur la Corne de l’Afrique. Certains experts expriment une mise en garde croissante concernant l’imminence d’un conflit violent ou même d’une guerre régionale.

    L’analyste politique Constantinos Berhutesfa Constantinos déclare sur le site web d’actualité éthiopien The Reporter : « Le gouvernement éthiopien n’a jamais indiqué qu’il agirait avec force pour obtenir un accès à la mer, mais l’Éthiopie prépare son armée à la guerre. Des rapports indiquent qu’elle a fortifié sa frontière avec l’Éthiopie. La rhétorique actuelle indique que nous allons faire la guerre. Les gens sont inquiets. »

    Dans une interview sur la chaîne médiatique érythréenne d’état le 19 juillet, le président érythréen Isaias Afwerki a accusé l’Éthiopie de se préparer à la guerre. Il a qualifié l’ambition du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed visant à obtenir l’accès à un port de la mer Rouge de « plan de fou ».

    Il a déclaré : « Ceci est vraiment une provocation infantile. Notre message est : Non ! Vous feriez mieux de ne pas bouger. Comment peut-on accuser l’Érythrée tout en achetant des armes et en ayant recours quotidiennement à des propos agressifs ? [L’Érythrée] ne souhaite pas la guerre mais, si elle en est forcée, elle sait se défendre. »

    Abel Abate Demissie, analyste politique basé en Éthiopie, déclare pour Chatham House que la rhétorique du dirigeant érythréen a un ton inquiétant.

    Il déclare à l’Africa Report : « Le discours d’Isaias signale la fin officielle de la relation entre l’Éthiopie et l’Érythrée, après plusieurs mois de rumeurs sur la détérioration des liens. C’est la première fois qu’il donne une interview détaillée sur le changement de posture à l’égard d’Addis-Abeba. Je pense que la relation ne peut pas être réparée. »

    L’Érythrée a mis en œuvre une mobilisation militaire générale en février. L’Éthiopie a déployé des soldats sur la frontière érythréenne en mars.

    La hausse de la friction dans la rivalité entre l’Érythrée et l’Éthiopie, qui remonte à plusieurs dizaines d’années, est imbriquée à un clivage volatil parmi les groupes de la région du Tigré. Au cours du conflit du Tigré qui a duré deux ans, les Tigréens et les Érythréens se sont combattus, mais on signale que certains membres du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) et des officiels d’Asmara ont aujourd’hui forgé une nouvelle alliance contre le gouvernement fédéral éthiopien.

    Getachew Reda, chef de la faction tigréenne alliée au gouvernement éthiopien, a déclaré dans un article du 21 juillet sur les réseaux sociaux que le FLPT essaie de saisir le pouvoir par la force.

    « Le résultat prévisible et menacé de cette alliance impie entre le régime érythréen et la faction réactionnaire au sein du FLPT … est le renouvellement de la déclaration de guerre contre notre peuple, a-t-il écrit. Cette route destructrice doit être rejetée par tous les Tigréens. »

    Lors d’une cérémonie militaire à Jimma le 21 juillet, le chef de la force nationale de défense éthiopienne Berhanu Jula a averti que le Tigré fracturé prenait le chemin de la guerre. Il a accusé le FLPT de refuser de participer au processus de désarmement, démobilisation et réhabilitation requis par l’Accord de Pretoria de 2022 qui avait mis fin au conflit du Tigré.

    Il a aussi déclaré que le groupe avait entrepris de « déterrer les armes qu’il avait enterrées » après l’accord de paix, en ajoutant qu’aucune autre administration régionale ne possédait ce type d’armes lourdes.

    Plusieurs chaînes médiatiques éthiopiennes signalent que les forces armées alliées au FLPT sont motivées pour reconquérir des territoires disputés sur la frontière entre le Tigré et la région Amhara tels que Wolkait et Raya Alamata, que les forces amhara alliées au gouvernement fédéral avaient annexés pendant le conflit du Tigré.

    Le site web d’actualité Borkena a signalé le 23 juillet que des militants tigréens étaient entrés dans les zones en bordure de la région Amhara. Trois jours plus tard, il a signalé que les forces fédérales transféraient des armes lourdes dans les zones Est du pays près de la frontière avec l’Érythrée.

    L’analyste Liam Karra de l’Institut pour l’étude de la guerre déclare que la hausse des tensions pourrait enflammer un conflit au Tigré, mais « une guerre de grande échelle est improbable ».

    « Il est probable que les différentes factions ne pourront pas assumer le coût politique d’une nouvelle guerre. La région est toujours marquée par la guerre du Tigré et doit continuer à gérer les répercussions humanitaires », écrit-il dans la publication du 24 juillet du dossier Afrique de l’institut.

    « Un conflit par procuration à faible intensité atténuerait les inquiétudes érythréennes, éthiopiennes et tigréennes concernant une guerre plus vaste tout en permettant à toutes les parties de lutter pour l’influence. … Mais de mauvais calculs ou une interférence externe pourraient enflammer un conflit plus important. »

    Le Dr Constantinos recommande aussi la prudence, en comparant la situation à la guerre civile soudanaise en cours qui a impliqué des acteurs régionaux et des états du golfe arabo-persique.

    « Il faut bien réfléchir avant de commencer les hostilités parce qu’il serait impossible d’y mettre fin, dit-il. Une seule erreur peut transformer cette tension en guerre. »

    civil war Corne de l’Afrique Eritrea Éthiopie
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