Les sociétés militaires privées, les entreprises de sécurité privées, les forces paramilitaires et les mercenaires sont actifs en Afrique depuis des décennies mais leur utilisation par les pays africains est en hausse depuis quelques années, ce qui suscite des préoccupations parmi les experts de la sécurité sur le continent.
Leur nombre est impressionnant. Au point culminant du conflit libyen, on estime qu’il y avait 20.000 combattants étrangers soutenant les deux belligérants. Selon des estimations, le groupe Wagner de Russie a déployé à lui seul 5.000 à 7.000 mercenaires dans les pays, notamment la Libye, le Mali, la République centrafricaine et le Soudan, et projette d’augmenter son contingent à 20.000 combattants sur le continent.
« Nous constatons la présence toujours en hausse de mercenaires et d’agents liés aux mercenaires dans les conflits armés contemporains, et le risque toujours en hausse d’abus graves des droits de l’homme et de crimes de guerre », déclare Sorcha MacLeod, présidente du Groupe de travail des Nations unies sur l’utilisation des mercenaires.
Pour parler de ces combattants, il est important de bien définir les choses. Les sociétés militaires privées (SMP), parfois appelées entreprises militaires et de sécurité privées (EMSP), sont des personnes morales. Leur utilisation est sujette à controverse et soulève souvent des questions de prise de responsabilité et d’abus réels ou potentiels. Les sociétés de sécurité privées (SSP) fournissent des services de sécurité armés ou non armés. Les groupes paramilitaires sont souvent motivés par la politique, ils pourraient ne pas être axés sur les profits et ils agissent parfois comme auxiliaires des armées nationales. Les mercenaires sont des personnes qui vendent leurs services à des forces combattantes ou à des causes en tant que travailleurs indépendants.

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LA SÉCURITÉ TRANSACTIONNELLE ET LE PRIX À PAYER
L’image moderne des mercenaires étrangers actifs en Afrique est celle du groupe Wagner notoire de Russie, rebaptisé Africa Corps après le décès de son fondateur, Evgueny Prigojine. Le groupe Wagner, qui est aujourd’hui officiellement une entité gouvernementale russe, offre des services de sécurité en échange d’accords sur les métaux précieux et les pierres précieuses dans certains des pays les plus dangereux d’Afrique. À cause de ses activités au cours des cinq dernières années, le groupe Wagner maintient désormais un réseau d’opérations opaques et complexes sur le continent. Selon les critiques, il pille les diamants, l’or et autres ressources naturelles. Il a aussi une influence disproportionnée sur le gouvernement et les forces de sécurité dans les zones où il est actif, selon l’organisation d’investigation et de politique The Sentry. Du fait de l’attrition de ses propres forces de sécurité en Ukraine, la Russie a recours à l’engagement des mercenaires syriens pour satisfaire à ses contrats de sécurité en RCA, en Libye et dans d’autres pays.
Une série accablante d’atrocités bien connues accompagne les déploiements du groupe Wagner, ce qui met en lumière les dangers liés à l’emploi des forces étrangères qui ont peu, ou pas du tout, d’entraînement ou d’expérience dans les guerres d’insurrection. Plusieurs rapports documentent les forces mercenaires russes qui ordonnent aux forces gouvernementales d’assassiner les femmes et les enfants, de torturer les gens et de conduire des campagnes de nettoyage ethnique contre les communautés. Les combattants engagés dans ces activités ont déclaré à The Sentry que l’intention des mercenaires est de susciter la terreur et la peur. Cette approche « choc et effroi » est l’antithèse de la doctrine prédominante pour contrer les insurrections, qui met l’accent sur l’idée de gagner les cœurs et les esprits de la population.
Charles Carter, directeur des investigations de The Sentry, déclare dans une annonce de presse : « Il exploite l’instabilité et la faiblesse des états ; ce faisant, le groupe Wagner a instrumentalisé la violence pour obtenir de façon effrénée les ressources économiques et le pouvoir politique, avec des conséquences horribles pour les populations civiles. L’évidence de cette menace est la plus notoire en République centrafricaine, dont la souveraineté de plus en plus compromise devrait servir d’avertissement grave pour les autres gouvernements, en Afrique ou ailleurs. »
Les mercenaires russes sont aussi utilisés pour la protection des régimes des juntes militaires qui ont saisi le pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Bien que les chefs de ces juntes aient invité les mercenaires russes sous le prétexte de combattre le terrorisme, la violence des groupes terroristes a continué à croître : le nombre de décès au Sahel a presque triplé depuis 2020 pour atteindre plus de 11.600. Ceci indique que les auspices de contre-terrorisme du déploiement du groupe Wagner étaient une ruse, ou bien son personnel est inefficace comme force antiterroriste.
L’analyste Jonathon James écrit dans le quotidien nigérian This Day Live : « Nous l’avons constaté dans tout le Sahel et au-delà. Le résultat en est des [coups d’État] sanglants, la tentative de renversement du leadership, l’extraction minière illégale et les abus graves et explicites des droits de l’homme, notamment la violence sexuelle contre les femmes et les jeunes filles. La présence même de la Russie sur le continent est une menace manifeste pesant sur la paix, la sécurité, la démocratie et la souveraineté. »
Un incident met en lumière l’échec des forces mercenaires mal entraînées : en juillet 2024, 47 soldats maliens et 84 mercenaires russes sont tués à Tin Zaouatine par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et les combattants rebelles touaregs alliés. C’est la plus grande perte de forces mercenaires sur le continent et le plus grand désastre militaire dans la longue lutte entre le Mali et les séparatistes touaregs et les militants islamistes au Sahel.
Le modèle mercenaire de la Russie en Afrique est un récit édifiant sur l’échange de la souveraineté, des ressources précieuses et de la viabilité économique future d’un pays contre des gains de sécurité à court terme qui ne peuvent pas être soutenus par une force étrangère mal entraînée et sans expérience.
Les échecs des mercenaires et les abus contre les civils rendent certaines personnes plus effrayées des soldats étrangers engagés par leur gouvernement que des groupes terroristes.
Héni Nsaibia, analyste principal du projet ACLED (Armed Conflict Location & Event Data), déclare au New York Times : « Ils ont changé l’équilibre de la peur : les populations civiles sont aujourd’hui plus effrayées d’être arrêtées ou tuées par Wagner que par les djihadistes ou autres groupes armés. Mais ils n’ont pas affecté la capacité d’action des groupes djihadistes. »

UN FOCUS SUR LA PROTECTION DES INVESTISSEMENTS CHINOIS LIÉS À BRI
Les SSP chinoises se sont développées rapidement en Afrique au cours des dernières années, mais contrairement au modèle du groupe Wagner, elles se concentrent sur la protection des projets d’investissement de la Nouvelle Route de la Soie (BRI) du pays. Les SSP chinoises ont une présence prédominante en Afrique subsaharienne et sont employées pour protéger les projets et le personnel des sociétés d’état chinoises qui produisent des revenus à hauteur de plus de 50 milliards de dollars par an, selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA).
Par l’intermédiaire de la BRI, Pékin a envoyé des dizaines de milliers de ressortissants chinois pour travailler en Afrique dans la construction des projets d’infra-structure financés par la Chine. Il y a quelques années, la Chine s’est tournée vers les SSP pour protéger les ressources telles que les mines, les projets de gaz naturel, les chemins de fer et les voies de navigation.
Jasmine Opperman, consultante sud-africaine indépendante de sécurité, déclare à Voice of America (VOA) : « Nous avons constaté un énorme déploiement de travailleurs, et plus particulièrement d’ouvriers chinois. Mais ces investissements existent réellement dans des régions volatiles, telles que le Soudan, le Soudan du Sud, aussi nous avons constaté la prolifération des [SSP] chinoises sur le continent africain, chargées de protéger les employés et les projets d’infrastructure. »
En juillet 2024, des miliciens ont tué 9 ressortissants chinois sur un site minier lié à la Chine dans la province de l’Ituri, au Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC). Les analystes disent que ce type d’incident, et une attaque en 2023 où 9 ressortissants chinois ont été tués sur un site d’extraction aurifère de RCA, résulte du déploiement d’un plus grand nombre de sociétés de sécurité chinoises.
« Il s’agit de la protection et de l’expansion de l’influence chinoise, et à cause des situations sécuritaires volatiles, nous constatons aujourd’hui un nombre croissant de [SSP] », déclare Mme Opperman.
Les SSP de Pékin agissent différemment des mercenaires de Moscou. La plupart des entrepreneurs de sécurité chinois sont strictement contrôlés et ne portent pas d’armes, sauf ceux qui participent aux missions d’escorte maritime anti-piraterie.
Paul Nantulya, expert de la Chine au CESA, déclare à VOA : « Wagner est engagé dans des opérations de combat. Il est engagé dans les guerres ; par exemple, il fournit à la République centrafricaine un conseiller à la sécurité nationale. Ils font partie de l’architecture du gouvernement. Ils se battent au nom des gouvernements. »
Les entrepreneurs chinois conduisent en général des formations militaires avec les pays hôtes et fournissent du matériel, des renseignements et la surveillance. Mme Opperman déclare que les entrepreneurs de sécurité chinois pourraient toujours avoir un effet déstabilisateur.
« Bien que les SMP de Chine n’aient pas le droit de porter des armes, elles collaborent par l’intermédiaire de sociétés de sécurité privées ou locales ou même de milices locales, afin de fournir la sécurité. Essentiellement, si vous collaborez avec des milices locales, vous prenez parti. »
LES EAU SONT UNE « PLAQUE TOURNANTE POUR LES ACTIVITÉS MERCENAIRES »
Depuis les années 2010, les Émirats arabes unis (EAU) renforcent leurs liens militaires avec de nombreux pays africains, en particulier dans la Corne de l’Afrique et au Sahel. Abou Dabi cherche à avoir de l’influence, à accéder aux ressources minérales et à protéger les routes commerciales en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.
Les mercenaires engagés par les EAU œuvrent pour combattre le terrorisme, les insurrections et la piraterie, ils fournissent des armes et du matériel, ils encouragent la coopération en matière de défense et ils offrent un soutien militaire à des acteurs armés non étatiques en Libye et au Soudan. Les EAU sont accusés au Soudan d’armer les Forces de soutien rapide (FSR) paramilitaires dans leur guerre contre les Forces armées soudanaises (FAS).
Depuis 2016, les EAU ont conclu des accords militaires avec l’Éthiopie, le Kenya, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, l’État somalien autonome du Pount, le Sénégal, la Somalie et le Tchad. Depuis les années 2010, Abou Dabi a aussi établi des avant-postes militaires en Égypte, en Érythrée, en Libye, au Pount, au Somaliland semi-autonome, en Somalie et au Tchad.
Les EAU engagent aussi des combattants étrangers pour protéger leurs intérêts sur le continent. Abou Dabi engage des mercenaires colombiens, par exemple, pour soutenir les FSR au Soudan. Environ 160 combattants colombiens faisaient partie d’une caravane voyageant entre la Libye et le Soudan vers la mi-novembre 2024 lorsqu’ils furent attaqués par un groupe allié aux FAS. Trois mercenaires furent tués.
Des rapports sont apparus en 2024 concernant une demande d’emploi publiée par la Manar Military Co. basée à Abou Dabi, cherchant un « opérateur de la légion étrangère ». La publicité recherchait une personne de moins de 50 ans, hautement disciplinée, en bonne condition physique, ayant plus de cinq ans d’expérience militaire et capable de gérer des « conditions hautement stressantes ». Le salaire initial était de 2.000 dollars par mois mais augmenterait après le déploiement de la personne en Somalie ou au Yémen.
Andreas Krieg, maître de conférences principal à l’école d’études de sécurité de King’s College à Londres, a déclaré au service d’actualité allemand Deutsche Welle : « Il est certain que lorsqu’on entend le mot “mercenaires” aujourd’hui, je pense en général aux EAU beaucoup plus qu’à la Russie. Les Émirats sont devenus une sorte de plaque tournante pour les activités mercenaires dans l’hémisphère Sud. »
LES COMBATTANTS TURCS AU SAHEL ET EN AFRIQUE DE L’OUEST
Les SMP turques ont aussi pénétrées le marché africain, et elles sont connues pour engager des Syriens aux côtés des SMP dans les combats du Sahel et d’Afrique de l’Ouest. En 2024, la Sadat International Defense Consultancy, SMP d’Ankara étroitement liée au président Recep Tayyip Erdoğan, a envoyé au Niger 1.100 combattants recrutés dans les camps de réfugiés syriens .
Rami Abdel-Rahman, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé à Londres, a déclaré au quotidien français Le Monde : « Au Niger, les mercenaires syriens sont censés garder les mines, les installations pétrolières ou les bases militaires. Mais on les voit ensuite participer à des combats contre les groupes djihadistes. »
On a aussi signalé des entrepreneurs turcs au Togo, où ils ont piloté des hélicoptères d’attaque. Il semble que deux d’entre eux aient été tués à l’occasion de combats contre le GSIM.
« La Turquie a aussi des opportunités pour accroître la coopération économique et militaire avec le Burkina Faso et le Mali, mais la présence plus importante de la Russie dans ces deux pays présente de plus grands obstacles », écrit l’analyste Liam Karr pour l’Institut pour l’étude de la guerre.
Les SMP turques jouent aussi des rôles plus traditionnels consistant à fournir des services de sécurité pour l’infrastructure économique et des services de formation des forces. Bien que les SMP turques aient été concurrentes des sociétés russes et émiriennes pour un grand nombre de contrats, et bien qu’elles emploient des tactiques de recrutement similaires, elles sont en général considérées comme une option plus acceptable et disciplinée avec un risque minime de brutalité opérationnelle et d’abus des droits de l’homme.

LES FORCES MERCENAIRES NE GARANTISSENT PAS LA STABILITÉ À LONG TERME
Les partisans de l’engagement des mercenaires mentionnent leur valeur dans les efforts de maintien de la paix et l’offre d’assistance humanitaire, souvent dans les zones de conflit et les régions où les forces gouvernementales ne souhaitent pas ou ne peuvent pas agir.
Toutefois, les analystes craignent que les mercenaires ne soient pas tenus responsables pour les atrocités commises contre les civils dans les zones de conflit, et qu’il n’existe un risque de confusion et de conséquences non voulues lorsque d’autres forces militaires sont actives dans le même théâtre. Certains observateurs sont aussi troublés par l’utilisation des concessions de ressources naturelles pour payer les services des mercenaires et autres services de sécurité, comme c’est le cas en RCA et au Mali.
« En fait, ces gouvernements hypothèquent l’avenir économique de leur pays pour le bénéfice des groupes étrangers qui profitent ironiquement de l’instabilité comme source de demande pour leurs services », écrit Alan Doss, anciennement sous-secrétaire général des Nations unies, dans African Arguments.
En outre, les mercenaires pourraient ne pas être intéressés à assurer la stabilité à long terme des pays qui les engagent. En janvier 2025, près de 300 mercenaires roumains recrutés pour aider l’armée de la RDC à combattre les rebelles M23 se sont retirés au Rwanda et sont rentrés finalement chez eux.
Dans un rapport de la BBC, l’un des mercenaires roumains a déclaré que le M23, qui prétend se battre pour protéger les droits de l’ethnie tutsi, était appuyé par du matériel militaire de pointe et que l’armée de la RDC avait abandonné la lutte. Un autre a dit : « Les missions étaient mal organisées, les conditions de travail étaient mauvaises. Les Roumains devraient cesser d’aller là-bas parce que c’est dangereux. »
Certains analystes déclarent que la formation des forces militaires indigènes pour combattre les insurrections locales est plus efficace que l’engagement des combattants étrangers. Dans la région somalienne du Pount, les forces de sécurité ont détruit en janvier 2025 plusieurs bases opérationnelles de l’État islamique (Daech) dans les montagnes Cal Miskaad. Les attaques s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie plus vaste conduite par les autorités du Pount pour enrôler les clans ethniques de la région dans la lutte contre Daech.
Mohamed Bari Shire, premier président adjoint du Pount, a déclaré : « La lutte ne peut pas être gagnée seulement par les forces de sécurité. Nous avons besoin du courage et de la coopération des citoyens pour sécuriser nos communautés. »
En observant le panorama sécuritaire africain, la plupart des experts de la sécurité sur le continent conviennent que l’emploi des mercenaires ou des SSP ne conduit pas à une paix durable.
M. Doss écrit pour African Arguments : « Les gouvernements africains et autres doivent reconnaître que les mercenaires ne fournissent pas de solution aux faiblesses des états. C’est le contraire : ils s’opposent à la construction de l’état parce qu’ils ne contribuent pas de façon durable à l’amélioration des capacités de l’état. Les gouvernements qui s’appuient sur les mercenaires ou sur les EMSP … pour renforcer leur sécurité nationale resteront probablement vulnérables face à l’instabilité. »
Les Experts Œuvrent Pour Contrôler Une Menace Croissante
Plus de 150 experts et parties prenantes provenant de toute l’Afrique se sont réunis en septembre 2023 pour traiter des ramifications du nombre croissant de combattants étrangers sur le continent. Un consensus est apparu pour que l’Union africaine réévalue sa position sur les mercenaires et prenne des mesures pour protéger les civils.
Le symposium de deux jours a été accueilli par le secrétariat du Conseil économique, social et culturel de l’UA en Zambie ; l’Institut pour la réflexion et la conversation panafricaine (IPATC) de l’université de Johannesbourg ; l’Institut pour les études de paix et de sécurité de l’université d’Addis-Abeba ; et le Groupe panafricain de recherche stratégique et politique du Nigeria.
Pendant la réunion, les intervenants ont exhorté les états africains à prioriser la réforme du secteur de la sécurité et assurer que les combattants étrangers qui commettent des atrocités soient traduits en justice. Les experts et les parties prenantes ont convenu que des mécanismes de sanctions ciblées pour les gouvernements ou organisations employant des combattants étrangers et des mercenaires soient mis en œuvre.
Adeoye Akinola, chef de la recherche et de l’enseignement à IPATC, et Ratidzo Makombe, chercheur de l’institut, ont documenté plusieurs recommandations politiques de l’UA qui ont émergé du symposium de deux jours, notamment :
Examiner les structures légales telles que la Convention sur les mercenaires de 1977, renforcer les partenariats entre l’UA et les communautés économiques régionales, et améliorer les institutions politiques et sécuritaires grâce à des plateformes bilatérales et multilatérales, des échanges de données en temps réel et des bases de données interconnectées.
Faciliter la formulation et la mise en œuvre des programmes inclusifs de développement socio-économique pour responsabiliser les citoyens et endiguer la prolifération des groupes insurrectionnels et des coups d’État militaires.
Concevoir un programme de désarmement, démobilisation et réintégration pour désengager les combattants locaux et étrangers des conflits et les réintégrer dans la société.