UNESCO
En juillet 2017, le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a inscrit trois nouveaux sites culturels en Angola, en Érythrée et en Afrique du Sud sur sa liste. La désignation prestigieuse de « site du patrimoine mondial » signifie que ces zones sont « considérées comme ayant une valeur éminente pour l’humanité » et qu’elles sont protégées contre le développement ou la destruction. Les sites nouvellement ajoutés sont :
Mbanza Kongo, l’ancien royaume Kongo en Angola
La ville de Mbanza Kongo, située sur un plateau à une altitude de 570 mètres, était la capitale politique et spirituelle du royaume Kongo, l’un des plus grands états d’Afrique australe entre le 14ème et le 19ème siècle. La communauté s’est développée autour de la résidence royale, de la cour traditionnelle et de l’arbre saint, ainsi que des lieux funéraires royaux. Lorsque les Portugais sont arrivés au 15ème siècle, ils y ont ajouté des bâtiments en pierre.
Asmara en Érythrée : la ville moderniste d’Afrique
Située à plus de 2.000 mètres au-dessus du niveau de la mer, la capitale de l‘Érythrée s’est développée à partir des années 1890 comme avant-poste militaire pour la puissance coloniale italienne. Après 1935, Asmara fut l’objet d’un développement à grande échelle qui appliqua des techniques d’architecture uniques à la construction d’édifices gouvernementaux, d’immeubles résidentiels et commerciaux, d’églises, de mosquées, de synagogues, de cinémas et d’hôtels. C’est un exemple exceptionnel et bien préservé d’un urbanisme moderniste précoce du début du 20ème siècle.
Le paysage culturel Khomani en Afrique du Sud
Le paysage culturel Khomani se trouve à la frontière du Botswana et de la Namibie dans la partie Nord d’Afrique du Sud. Les grandes étendues de sable contiennent des traces d’occupation humaine datant de l’âge de la pierre. Elles sont associées à la culture du peuple Khomani San, autrefois nomade, qui a adopté des stratégies uniques pour survivre dans les conditions difficiles du désert. Les Khomani San ont acquis des connaissances ethnobotaniques spécifiques, des pratiques culturelles et une perspective du monde associées à leur environnement. Le paysage culturel Khomani est le témoin du mode de vie qui prédominait dans la région et qui a modelé le site pendant des milliers d’années.