THE DAILY NATION, KENYA
Une nouvelle unité de l’armée de l’air kényane mènera des opérations derrière les lignes ennemies pour s’assurer qu’aucun soldat ne sera abandonné sur le champ de bataille, en particulier pendant la guerre actuellement engagée contre al-Shebab en Somalie. L’objectif principal de l’équipe, annoncé en juin 2016 par la ministre de la Défense Raychelle Omamo, est de récupérer en lieu sûr les éléments qui ont été capturés, aviateurs dont l’appareil a été abattu, éjectés d’un chasseur ou perdus après être entrés par inadvertance en territoire ennemi. L’unité spéciale se fixe pour objectif d’acquérir des capacités en s’inspirant du modèle de l’Équipe 6 des commandos de la Marine américaine.
La décision de créer cette unité est devenue prioritaire après qu’un pilote de l’armée de l’air kényane en mission de bombardement en Somalie a été éjecté de son chasseur après la survenance d’un problème mécanique. Les sauveteurs n’ont pas pu l’atteindre à temps, et il est tombé entre les mains des extrémistes d’al-Shebab. Les personnels d’élite ont suivi une formation intensive sous l’égide de l’Armée de l’air des États-Unis en préparation à l’inauguration de l’unité à la base aérienne de Laikipia.
« Lorsque des personnels tels que les pilotes de chasse atteignent le niveau professionnel le plus élevé dans leurs compétences de combat, ces éléments deviennent rares et précieux », a affirmé l’armée dans une déclaration. « Par conséquent, leur protection est une priorité ».
La création de cette unité fait partie du plan gouvernemental de modernisation et d’équipement des Forces de défense du Kenya (KDF). Deux unités d’élite — les Rangers et les Forces spéciales — existent déjà dans l’armée kényane. Il y a également le 20e Bataillon parachutiste basé à Gilgil, qui est l’une des unités les plus anciennes des KDF et exécute de nombreuses fonctions exercées par les forces spéciales.