AGENCE FRANCE-PRESSE/REUTERS
Les États-Unis ont signé un contrat de partenariat avec la Tunisie pour installer un système de surveillance électronique, en vue de sécuriser sa frontière avec la Libye, déchirée par les conflits, a annoncé l’ambassade des États-Unis, en mars 2016.
Le projet de 24,9 millions de dollars comprend l’installation d’un système de surveillance intégrée, utilisant des capteurs, ainsi que des équipements de base pour la sécurité. Il prévoit aussi la formation de l’armée tunisienne à l’utilisation du système. Aucune date de lancement ni d’achèvement n’a été indiquée.
La Tunisie a construit un obstacle de terre de 200 kilomètres de long, qui s’étend le long de la moitié de sa frontière avec la Libye, pour prévenir l’infiltration des militants. On pense que la série d’attentats mortels, perpétrés par l’EI en 2015, et qui a gravement porté atteinte à l’industrie touristique du pays, a été planifiée en Libye.
De plus, la France a promis d’engager 1,1 milliard de dollars sur cinq ans pour aider à lutter contre le chômage qui peut vulnérabiliser les jeunes au recrutement par un groupe extrémiste. Le programme aidera au développement des régions pauvres, à la création d’emplois et à la modernisation de l’administration tunisienne qui constitue un obstacle majeur au décaissement de l’aide internationale. Comme un diplomate français l’a commenté à Reuters : « Il y a un terrain socio-économique fertile propice à la radicalisation. Il y a un lien direct entre le chômage massif des jeunes, les régions défavorisées et le fait que la Tunisie fournit les plus grands contingents de combattants étrangers aux jihadistes ».
La France a aussi annoncé un soutien de 22,7 millions de dollars pour renforcer son partenariat avec l’armée tunisienne, offrant des équipements et la formation de forces spéciales.
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