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Des chercheurs ougandais mettent au point un nouveau test pour le virus Ebola

VOICE OF AMERICA

Des chercheurs ougandais déclarent avoir mis au point un nouveau kit de dépistage du virus Ebola, qui détecte le virus en quelques minutes, remplaçant de la sorte les tests actuels qui prennent de plusieurs heures à plusieurs jours. Le développement de ce test est une étape importante potentiellement franchie dans la lutte contre le virus mortel.

Selon des chercheurs de l’Université Makarere à Kampala, le nouveau test peut détecter le virus aux stades précoces de l’exposition. Misaki Wayengera, chercheur principal du groupe, a déclaré que le test pourrait être en mesure de prévenir des flambées futures telles que celle qui a frappé l’Afrique de l’Ouest et a fait plus de 11.000 victimes.

« Nous voulons un test qui puisse détecter la totalité des formes de l’infection », a-t-il ajouté. « Une fois que la température du patient devient problématique, il en est déjà à un stade de 21 jours d’infection. Aussi, le test que nous mettons au point devrait être en mesure de détecter l’infection chez les patients avant que leurs symptômes se développent, à savoir la fièvre, les saignements ».

La précision du test a été vérifiée par Grant Challenges Canada, un programme financé par le gouvernement canadien qui appuie des projets relatifs à la santé dans les pays à faible revenu. L’organisation a partiellement financé la recherche qui a permis de développer le nouveau test.

Babirye Janet Peace, une technicienne de laboratoire qui a participé au développement des kits de tests rapides, a affirmé que ces derniers étaient simples à utiliser. Avec une goutte de sang sur un petit morceau de papier, les travailleurs de la santé seront en mesure de détecter si une personne a été infectée par le virus Ebola dans les heures suivant l’exposition initiale.

Avec les méthodes actuelles, les membres du personnel médical ont souvent besoin d’un laboratoire et doivent effectuer des tests élaborés. Ceci s’est avéré être un défi difficile à relever lorsque le virus fait surface dans les villages reculés de la forêt.

L’une des principales difficultés du projet a été de trouver un financement suffisant. Toutefois, pour cette épidémie majeure en Afrique de l’Ouest, les donateurs ont été davantage disposés à s’impliquer. Misaki Wayengera a observé que le profit ne pouvait pas être le facteur déterminant lorsque le développement de projets médicaux peut sauver des vies.

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