AGENCE FRANCE-PRESSE
Les élégantes villas coloniales de la Somalie ont été laissées en ruine par deux décennies de combats de rues entre chefs de guerre, et Mogadiscio, la capitale côtière, a été qualifiée de ville la plus dangereuse du monde.
Mais à présent, de nouveaux complexes résidentiels sont en train d’être construits dans un contexte de forte expansion de l’économie au fur et à mesure que les Somaliens reviennent de l’étranger et que de nouveaux hommes d’affaires fortunés tirent parti de la paix relative qui s’est installée dans la ville. À sept kilomètres de Mogadiscio, dans une ancienne zone rurale, de nouvelles habitations surgissent, avec près de 50 maisons qui sont désormais en vente sur un lotissement, précisent les constructeurs.
Mohamed Abdullahi Ali de la Salaam Somali Bank a déclaré que c’était un « grand honneur » de financer ce projet estimé à 20 millions de dollars. Sa construction a démarré début 2015 et ses mérites ont été vantés dans la perspective de sa rentabilité commerciale et de sa contribution à la reconstruction du pays.
« C’est un nouveau quartier où tous les Somaliens peuvent acheter des maisons abordables, sortir des quartiers densément peuplés de Mogadiscio et venir s’installer avec leurs familles », a ajouté Mohamed Abdullahi Ali.
« Conformément à notre plan, dans une première étape, nous allons construire 500 logements qui répondront aux besoins résidentiels de 500 familles, et ultérieurement nous construirons d’autres maisons ».
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