AGENCE FRANCE-PRESSE
Les forces de sécurité ougandaises ont mis en échec une cellule d’insurgés d’Al-Shebab en Somalie, dans la capitale du pays. Ils projetaient une attaque imminente.
La police a arrêté des individus en septembre 2014 à la faveur de raids deux semaines après que les troupes ougandaises, combattant en Somalie, auraient transmis des renseignements ayant aidé les forces spéciales américaines à tuer le chef d’Al-Shebab, Ahmed Abdi Godane, lors d’une frappe aérienne. « En Ouganda les services de sécurité conjoints ont contrecarré une tentative d’attaque terroriste sur l’une de leurs installations, » a déclaré le porte-parole de la police Fred Enanga sans donner plus de détails.
Les forces de sécurité ont renforcé les patrouilles autour de sites majeurs, ont annoncé les États-Unis dans un avertissement destiné aux citoyens de ce pays de l’Afrique de l’Est.
« Pour le moment nous n’avons pas connaissance des cibles spécifiques, et les autorités ougandaises ont renforcé la sécurité dans des sites clés, y compris l’aéroport International d’Entebbe », a déclaré l’ambassade des États-Unis.
Le gouvernement ougandais a déclaré pour sa part que le pays — un contributeur majeur de troupes pour la Mission de l’Union africaine en Somalie — « se félicitait » de l’élimination d’Ahmed Abdi Godane et avait fourni aux États-Unis des renseignements décisifs sur sa localisation.
Le ministère ougandais des Affaires internes a annoncé que des officiers des services d’immigration avaient réalisé une « opération à la recherche de travailleurs immigrés clandestins dans différentes parties de Kampala » le 13 septembre, procédant à l’arrestation de 69 personnes.
On ne sait pas exactement si les raids étaient liés à cette opération. Les insurgés d’Al-Shebab ont revendiqué les attentats récents au Kenya et à Djibouti, ainsi que dans leur territoire en Somalie