Dans la ville continentale de Mbini, en Guinée équatoriale, un jeune garçon fait rebondir un ballon de football sur sa tête, à l’instar, sans aucun doute, de ses footballeurs préférés.
À maints égards, il n’est pas différent de millions d’autres garçons et filles du continent ayant une affinité avec ce sport. Mais ce jeune fan s’amusait, le 30 janvier 2015, en pleine Coupe d’Afrique des nations, événement bisannuel qui avait lieu, cette année, dans son pays, du 17 janvier au 8 février.
Le tournoi s’est retrouvé dans le petit pays du golfe de Guinée, comptant 720.000 habitants, après le désistement, en 2014, du Maroc, pays hôte à l’origine, à cause de la crise d’Ebola.
La Guinée équatoriale, qui n’était pas touchée par l’épidémie d’Ebola, s’est proposée d’accueillir le tournoi, alors que, selon l’International Business Times, elle ne possède que deux stades de football – le Nuevo Estadio de Malabo, pouvant accueillir 15.250 spectateurs et l’Estadio de Bata, d’une capacité de 37.500 places.
Seize équipes s’opposaient pour remporter le titre et la Guinée équatoriale est parvenue en demi-finale, où elle s’est inclinée devant le Ghana par 3 buts à zéro. Le Ghana a ensuite affronté la Côte d’Ivoire, qui l’a battu par 9 buts à 8, sur une séance de tirs au but, à l’issue d’un match où rien n’avait été marqué.
Peu de temps après la finale, des acclamations se firent entendre dans un pays voisin. Le Gabon avait été sélectionné pour accueillir la Coupe d’Afrique des nations en 2017.