Il a été largement prouvé que les pauvres en Afrique utilisent maintenant Internet. En Afrique du Sud, beaucoup de nouveaux utilisateurs vivent dans la pauvreté.
La baisse des coûts alimente la tendance. La plupart des Africains se connectent à Internet avec leur téléphone portable dont le prix baisse de plus en plus. Nokia, par exemple, a lancé, en 2015, un smartphone à 29 dollars. Dans beaucoup de pays africains, l’accès aux données sans abonnement peut être acheté en petits forfaits, parfois par plages de 10 cents.
L’étude la plus fiable, menée dans 11 pays en 2011 et 2012, a révélé qu’un Sud-Africain sur trois, un Kényan sur quatre et un peu moins d’un Éthiopien sur vingt utilisent Internet. Cependant, il est évident que lorsque des réseaux sont disponibles et que les prix sont abordables, les gens utilisent les services d’Internet.
Les utilisateurs à revenu faible sont de plus en plus conscients des avantages que présente l’accès à Internet. Une étude, réalisée en 2015 sur ces utilisateurs a révélé que beaucoup d’entre eux connaissaient et utilisaient des outils en ligne sophistiqués.
Pour beaucoup de nouveaux utilisateurs en Afrique, Internet signifie l’accès à la messagerie instantanée, limitée et lente, mais qui remplace avantageusement les SMS chers et certains médias sociaux par téléphone portable.
Cette étude et d’autres travaux, soulignent le fait que, pour les pauvres en Afrique et ailleurs, Internet est un monde centré sur le téléphone portable. Ainsi, les gens à faible revenu peuvent bénéficier de l’accès à Internet. Mais l’expérience est encore loin de la perspective du haut débit pour tous, auquel se sont engagés plus de 20 pays africains.