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    Home»Actualités du Jour»Les deux belligérants du Soudan sont blâmés pour la hausse du nombre de morts parmi les civils
    Actualités du Jour

    Les deux belligérants du Soudan sont blâmés pour la hausse du nombre de morts parmi les civils

    ADFBy ADFoctobre 7, 20255 Mins Read
    La fumée monte à Port-Soudan après une attaque du groupement paramilitaire des Forces de soutien rapide. ASSOCIATED PRESS
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    La guerre civile dévastatrice du Soudan s’est intensifiée au cours du premier semestre 2025 alors que les civils continuent à être les premiers à souffrir de la violence dans le contexte d’une crise humanitaire incontrôlée.

    Le groupement paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR) dirigé par le général Mohamed Hamdan Dogolo alias « Hemeti », aussi bien que les Forces armées soudanaises (FAS) conduites par le général Abdel Fattah al-Burhan, sont responsables de la hausse considérable du nombre de civils tués, selon un nouveau rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

    Entre le 1er janvier et le 30 juin, 3.384 civils sont morts dans le conflit, principalement dans le Darfour, mais aussi au Kordofan et à Khartoum. Ce chiffre représente presque 80 % des 4.238 décès de civils enregistrés l’an dernier.

    « Plusieurs tendances se sont maintenues au cours du premier semestre 2025 : l’omniprésence continuelle de la violence sexuelle, les attaques indiscriminées et l’emploi généralisé de la violence des représailles, en particulier contre les civils et basée sur l’ethnicité, qui cible les personnes accusées de “collaborer” avec les adversaires », selon le rapport.

    Les tendances émergentes incluent l’utilisation des drones, y compris pour les attaques des sites civils, et les assauts militaires dans le Nord et l’Est du pays, zones qui auparavant avaient été largement épargnées par la violence. Les attaques des campements de déplacés internes étaient fréquentes. Les autorités ont accusé les forces militaires et paramilitaires et les milices de tuer les gens en fonction de leur ethnie.

    Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, déclare : « L’ethnicisation croissante du conflit, qui s’alimente de la discrimination et des inégalités de longue date, présente des risques graves pour la stabilité à long terme et la cohésion sociale dans le pays. Beaucoup de vies additionnelles seront perdues dans l’absence de mesures urgentes pour protéger les civils et dans l’absence de livraison rapide et sans obstacle de l’assistance humanitaire. »

    Les officiels accusent les FAS d’avoir provoqué la mort d’un nombre de personnes estimé à 270 lors de frappes aériennes conduites le 24 mars dans un marché affairé de Tora, à environ 35 km au Nord d’El Fasher, chef-lieu de l’État du Darfour du Nord. L’Initiative pour la justice et la paix au Darfour les ont qualifiées de « bombardement le plus meurtrier depuis le début de la guerre ».

    Mohamed Chande Othman, président de la mission exploratoire de l’ONU au Soudan, déclare que des fillettes de 12 ans ont été forcées de se marier, parfois en menaçant de mort des membres de leur famille.

    « Des hommes et des jeunes garçons ont aussi été soumis à des tortures sexuelles, actes qui sont basés sur le racisme, le préjudice et l’impunité et qui dévastent d’entières communautés », a-t-il dit.

    Des attaques meurtrières contre les hôpitaux et les mosquées

    En janvier, les officiels ont accusé les FSR d’avoir conduit l’attaque d’un hôpital d’El Fasher qui a tué 70 personnes et blessé 19.

    « Au moment de l’attaque, l’hôpital était plein de gens qui recevaient des soins de santé », a déclaré sur X Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

    Selon le juge Othman, des dizaines de détenus dans une installation des FSR sont morts depuis juin après avoir été torturés et privés de nourriture et de soins médicaux.

    Dans les installations de détention des FAS, « des civils ont aussi été sujets à la torture, notamment les chocs électriques et les abus sexuels ; ils étaient détenus dans des cellules encombrées, à tel point que certains prisonniers devaient dormir debout », a-t-il dit.

    Le 19 septembre, les FSR ont tué 75 personnes lors d’une attaque de drone qui a frappé une mosquée dans un campement pour personnes déplacées au Darfour, dans le cadre d’une offensive visant à chasser les FAS d’El Fasher, le dernier chef-lieu de la région contrôlé par les FAS, selon le Guardian. Le Laboratoire de recherche humanitaire de l’université de Yale a montré que les FSR construisaient un mur de terre autour de la ville pour y retenir les gens. Les attaques contre El Fasher ont tué au moins 89 civils pendant une période de dix journées en août.

    Une crise humanitaire sévère

    Selon certaines estimations, le nombre de décès dus à la guerre a atteint 150.000 depuis son éruption en avril 2023.

    Nathaniel Raymond, directeur exécutif du Laboratoire de recherche humanitaire de Yale, déclare à Science.org : « Nous ne pouvons pas fournir de chiffre de façon responsable. Beaucoup de gens qui auraient effectué le compte sont morts ou déplacés. »

    Selon l’Organisation internationale pour les migrations de l’ONU, 14,3 millions de personnes, soit à peu près la population totale du Rwanda, se sont enfuies de chez elles à cause de la violence. Environ 24,6 millions de personnes ont affronté l’insécurité alimentaire entre décembre 2024 et mai 2025, tandis qu’au moins 638.000 personnes sont au bord de la famine. Les épidémies de maladie, notamment le choléra, la dengue, le paludisme et la rougeole, sont en hausse à cause des perturbations dans les services de santé. Plus de 90 % des enfants d’âge scolaire au Soudan n’ont pas accès à une éducation formelle, selon l’UNICEF.

    Les FAS contrôlent aujourd’hui essentiellement l’Est, le centre et le Nord du pays tandis que les FSR dominent des portions du Sud et presque toute la région du Darfour à l’Ouest. Des efforts visant à négocier un cessez-le-feu ont échoué.

    sécurité alimentaire sécurité nationale Sudan
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