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    Home»Actualités du Jour»Les mines chinoises détruisent les moyens de subsistance et l’environnement dans le Nord-Est de la RDC
    Actualités du Jour

    Les mines chinoises détruisent les moyens de subsistance et l’environnement dans le Nord-Est de la RDC

    ADFBy ADFoctobre 7, 2025Updated:octobre 7, 20254 Mins Read
    Les opérations minières chinoises au Nord-Est de la République démocratique du Congo ont perturbé la vie et les moyens de subsistance des résidents tout en causant d’énormes dommages écologiques. AFP/GETTY IMAGES
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    Au Nord-Est de la République démocratique du Congo, les sociétés minières chinoises exploitent la corruption gouvernementale pour chasser les résidents locaux de leurs terres et provoquer des dommages écologiques irréparables à la recherche de l’or.

    L’extraction aurifère illégale dans la province du Haut-Uele est en hausse depuis 2020. Dans bien des cas, les opérations qui se caractérisent comme des coopératives minières artisanales sont soutenues par des sociétés chinoises ou directement exploitées par ces dernières, selon une enquête de l’organisation non gouvernementale Pax for Peace basée aux Pays-Bas.

    Un responsable de la localité de Watsa déclare anonymement à Pax : « Les coopératives sont simplement des étiquettes. Ce sont les ressortissants chinois qui font tout. »

    Depuis deux décennies, les sociétés d’extraction minière chinoises d’État ont un quasi-monopole sur les mines de la RDC. Cette domination a permis aux sociétés chinoises d’agir avec une impunité presque totale alors qu’elles encouragent la corruption, déplacent les communautés et facilitent l’extraction illicite, selon l’analyste Ashley Nunes.

    « Entre-temps, les populations locales ont des difficultés pour préserver des revenus stables et des services de base », a récemment écrit M. Nunes pour New Lines Institute.

    Les chercheurs de Pax se sont rendus dans des sites miniers du Haut-Uele et ont conversé en détail avec les résidents dont la vie et les moyens de subsistance ont été bouleversés par les mines chinoises. Ils décrivent l’avance de la pauvreté dans la région, qui souffre déjà de troubles économiques malgré la richesse de son sous-sol. Une femme a déclaré aux enquêteurs qu’elle était arrivée dans son champ de manioc près de la localité de Moku et avait découvert du matériel minier qui détruisait ses récoltes.

    La femme, mère de huit enfants, a dit à Pax : « Je les ai suppliés de me permettre simplement de ramasser le manioc qu’ils avaient arraché, mais ils ont refusé. Ils ont détruit la majeure partie du champ et laissé une petite section ; j’essaie maintenant de l’utiliser pour subsister, afin que mes enfants puissent survivre. »

    Les sociétés chinoises ont ignoré les lois conçues pour éloigner les machines des zones spécifiquement réservées à l’extraction artisanale. Elles ont aussi conduit des activités minières dans les zones où celles-ci sont complètement interdites, selon les enquêteurs de Pax. Des opérations chinoises similaires d’extraction illégale existent dans les provinces de l’Ituri, du Sud-Kivu et de la Tshopo. Dans ces régions, certaines sociétés minières travaillent en conformité avec la loi, mais beaucoup d’autres ne le font pas.

    « Bien que les acteurs impliqués dans cette ruée vers l’or illégale du Haut-Uele aient probablement enregistrés d’énormes bénéfices, les communautés locales ou le trésor public congolais n’ont bénéficié aucunement de ces activités, qui ont en large mesure échappé à la supervision officielle et la taxation », écrivent les enquêteurs dans leur rapport.

    Après le départ des sociétés minières, il ne reste plus aux mineurs artisanaux que de passer au crible la terre détruite pour trouver d’éventuels déchets aurifères.

    Les résidents déclarent que, lorsque les sociétés minières chinoises rencontrent des obstacles juridiques, elles les contournent en faisant appel aux officiels locaux ou régionaux. Depuis 2020, des centaines de soldats et de policiers ont été déployés pour protéger les opérations minières illicites, selon Pax.

    La destruction des sources d’eau potable et de la terre arable a provoqué des tensions dans les communautés et augmenté le potentiel de violence dans la région. Au cours des dernières années, des hommes armés ont attaqué les opérations minières près de Moku ; ils ont tué des mineurs chinois et des soldats congolais, et ils ont volé l’or.

    Les Mbuti sont un peuple ethnique parmi les plus affectés par l’exploitation minière chinoise. La destruction des forêts et des rivières de la région a laissé les résidents sans source fiable d’eau propre. Les fosses remplies d’eau laissées par les sociétés minières créent des risques potentiels pour les résidents, en particulier les enfants qui peuvent s’y noyer.

    Un Mbuti a déclaré aux enquêteurs : « Nos ancêtres nous avaient dit de protéger la rivière et nous les avons suivis. Malheureusement aujourd’hui, [les mineurs chinois] sont venus pour la détruire. »

    Chine mining République démocratique du Congo
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