Close Menu
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Africa Defense Forum
    • page d’accueil
    • Actualités du Jour
    • Magazine
      • articles
      • Point de vue
      • Image du passé
      • Où suis-je ?
      • Défense et sécurité
      • Battement du cœur de l’Afrique
      • L’Afrique aujourd’hui
      • Perspective africaine
      • Outillage de la profession
      • Force future
      • Maintien de la paix
      • Se donner la main
    • Les menaces de la sécurité
    • Sur ADF
      • Pour Nous Contacter
      • Abonnement
    • Contribuer
    • Archives
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    Africa Defense Forum
    Home»Actualités du Jour»L’extraction minière chinoise au Nigeria nourrit les conflits et les violations des droits de l’homme
    Actualités du Jour

    L’extraction minière chinoise au Nigeria nourrit les conflits et les violations des droits de l’homme

    ADFBy ADFoctobre 7, 20255 Mins Read
    Des mineurs travaillent dans un site minier illégal de l’État de Plateau (Nigeria). ASSOCIATED PRESS
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest E-mail Reddit WhatsApp Copy Link

    L’extraction minière illégale au Nigeria est en hausse et provoque la violence, en particulier dans les zones où le chômage est élevé. Les ressortissants et les sociétés chinois qui collaborent avec les réseaux criminels locaux encouragent ce fléau, qui fait perdre au pays un montant estimé à 9 milliards de dollars par an.

    Les mineurs étrangers, qui traversent les frontières poreuses du Nigeria, concluent des accords avec les criminels qui offrent une protection en échange d’armes et d’argent. Ceci fait grimper le nombre d’enlèvements contre rançon, le recrutement par les organisations criminelles et les affrontements communautaires persistants.

    Kabir Adamu, analyste de la sécurité à Abuja, déclare dans un reportage sur le site web de la station de radio nigériane Albarka 89,9 FM : « Une fois que le contrôle criminel d’un site d’extraction est établi, il devient un mini-fief. Les revenus ne financent pas seulement les achats des AK-47 ; ils paient les informateurs, les pots-de-vin et les réseaux logistiques qui peuvent survivre aux opérations militaires. »

    Des conditions similaires existent au Mali, en République centrafricaine et en République démocratique du Congo, où des agents armés soutiennent les insurrections grâce à l’extraction illégale de l’or, du graphite, du lithium, du minerai de titane et autres.

    L’an dernier, le gouvernement du Nigeria a effectué des dizaines d’arrestations de mineurs sans autorisation. Ils étaient accusés de voler le lithium, minerai critique utilisé dans les batteries des véhicules électriques, les smartphones et les systèmes électriques. En mai 2024, une équipe conjointe de soldats et de policiers a fait une descente sur un marché distant de Kishi, dans l’État d’Oyo au Sud-Ouest du pays. Au cours de trois journées, les autorités ont arrêté 32 personnes, y compris deux ressortissants chinois. Les résidents locaux déclarent que le marché, qui vendait autrefois des produits fermiers, était devenu un centre du commerce illicite du lithium provenant de mines à accès difficile.

    Jimoh Bioku, un chef communautaire de Kishi, déclare que les Chinois ont cherché du lithium dans des sites éloignés avant « d’engager des personnes pour creuser et de transformer le marché en centre de transit ». La communauté était « particulièrement inquiète de l’insécurité qui accompagne habituellement l’extraction illégale, et c’est la raison pour laquelle nous l’avons signalé au gouvernement de l’État », a-t-il dit à l’Associated Press.

    Au Nigeria et dans d’autres régions du continent, les ressortissants et les sociétés chinois sont fréquemment accusés de pratiquer une extraction minière qui endommage l’environnement et exploite les travailleurs.

    En février, une digue de déchets s’est effondrée dans une usine de traitement du cuivre appartenant à des Chinois à Chambishi (Zambie). Environ 50 millions de litres de boue corrosive chargée de métal ont été déversés dans un affluent du Zambèze, en décimant les populations de poissons, endommageant les cultures sur les berges du fleuve et empoisonnant les sources d’eau vitales, selon Business Insider Africa. L’eau, le sol et l’air autour de Chambishi ont été pollués par des concentrations dangereuses d’acide et de métaux lourds. Ceci est considéré comme l’une des pires crises écologiques de Zambie, avec des conséquences qui vont durer pendant des décennies, selon des estimations.

    Au Nigeria, les enfants minent le lithium dans des mines chinoises illégales en gagnant moins d’un dollar par jour. Juliet Samaniya, fillette âgée de six ans, est l’une de ces enfants : elle passe ses journées à travailler sous le soleil de plomb en écaillant les rochers tranchants avec un outil en pierre. Sa mère Abigail Samaniya reconnaît qu’elle devrait aller à l’école mais la famille a besoin d’argent. La mine « est la seule option », dit-elle à l’Associated Press.

    L’an dernier, le Nigeria a établi une unité de police des mines avec plus de 2.200 agents chargés de surveiller les mineurs illégaux dans dix états. En date de juillet 2025, l’unité avait atteint des effectifs de 2.670. Ils ont arrêté plus de 327 mineurs illégaux, y compris des Chinois ; certains d’entre eux ont été reconnus coupables et condamnés à des peines de prison, selon un reportage du Guardian.

    L’unité a aussi récupéré 98 sites miniers qui avaient été occupés illégalement. Dans l’État de Kogi, plus de 3.000 mineurs illégaux ont été évacués. Les efforts des policiers dans les États d’Abia et de Kogi et sur le Territoire de la Capitale Fédérale ont permis aux exploitants légitimes de reprendre leurs affaires. Toutefois, des carences régulatoires persistent dans le secteur minier, selon Oluwaseun Victoria Fatoye, maître de conférences à l’université Anchor de Lagos.

    Il déclare au Guardian : « Il existe des défaillances de documentation, une application de la loi sujette à la corruption et une résistance intermittente de la part de la communauté. Une meilleure collaboration est donc nécessaire entre les parties prenantes des mines et les communautés hôtes, et aussi des améliorations de la base de données minières du Nigeria. L’adoption du traitement avancé des résidus, du recyclage et des procédures de remise en état du terrain est par conséquent essentielle. »

    Le professeur Fatoye a aussi recommandé des améliorations de l’imagerie satellitaire pour la supervision des mines et la mise en application de « politiques régulatoires plus robustes ».

    À la fin juillet, les responsables ont arrêté sept Chinois et quatre Nigérians et les ont accusés de pratiquer l’extraction minière illégale dans l’État d’Akwa Ibom.

    Chine mining Nigeria Zambie
    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr E-mail Reddit WhatsApp
    Previous ArticleL’Afrique du Sud met en garde les femmes contre les arnaques virales des emplois russes
    Next Article La junte du capitaine Traoré fait taire toute dissidence avec les conscriptions et la violence

    Related Posts

    Les deux belligérants du Soudan sont blâmés pour la hausse du nombre de morts parmi les civils

    octobre 7, 2025

    Les mines chinoises détruisent les moyens de subsistance et l’environnement dans le Nord-Est de la RDC

    octobre 7, 2025

    Le soutien actuel fourni par les Houthis aux groupes terroristes somaliens menace la stabilité régionale

    octobre 7, 2025
    Laisser une réponse Cancel Reply

    Connecte-toi avec nous
    • Facebook
    • Instagram
    • Linkedin
    • Pinterest 
    • Twitter
    V18N2
    Africa Defense Forum
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest
    • English (Anglais)
    • Français
    • العربية (Arabe)
    • Português (Portugais)
    © 2025 Africa Defense Forum. All Rights Reserved.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Privacy Policy