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    Home»Actualités du Jour»Les leçons tirées des coups d’État pourraient conduire à de meilleures réponses
    Actualités du Jour

    Les leçons tirées des coups d’État pourraient conduire à de meilleures réponses

    ADFBy ADFaoût 12, 20255 Mins Read
    Des groupes pro-démocratiques manifestent contre les autorités militaires du Mali à Bamako le 3 mai. AFP/GETTY IMAGES
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    L’année 2021 a été caractérisée par quatre coups d’État en Afrique. C’était le point culminant d’une vague de putschs par les chefs militaires.

    Après dix ans de stabilité relative sur le continent, dix coups d’État ont eu lieu entre 2019 et 2023 au Burkina Faso, au Tchad, au Gabon, en Guinée, au Mali (deux fois), au Niger et au Soudan (deux fois).

    Le secrétaire général des Nations unies António Guterres a parlé d’une « épidémie » et d’un « environnement dans lequel certains chefs militaires pensent qu’ils jouissent d’une impunité totale » et « peuvent faire tout ce qu’ils veulent parce que rien ne leur arrivera ».

    Salah Ben Hammou, associé de recherche postdoctoral à l’université Rice, étudie les coups d’État militaires et écrit des articles les concernant depuis près de dix ans, avec un focus spécial sur la vague récente de putschs africains. Ses analyses lui permettent de conclure que les coups d’État ne sont pas des événements isolés. Ils peuvent se propager à travers les frontières, mais l’épidémie peut être endiguée par une riposte rapide de la communauté internationale et régionale.

    « Les chefs des coups d’État ne saisissent pas seulement le pouvoir, ils apprennent les uns auprès des autres comment enraciner leur autorité, contourner la pression internationale et élaborer des récits qui légitimisent leur régime », écrit-il dans un article du 7 juillet pour le site web The Conversation Africa.

    Depuis 1950, on a recensé 492 putschs ou tentatives de putsch dans le monde. L’Afrique en a enregistré de loin le plus grand nombre : 220, dont 109 ont réussi. Parmi les 54 pays du continent, 45 ont subi au moins une tentative de coup d’État depuis 1950, selon les données recueillies par les chercheurs Jonathan Powell et Clayton Thyne.

    Au Sahel, les juntes du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont quitté la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lorsque des questions et des analyses sont apparues sur les réponses du bloc régional à chaque prise de pouvoir par les militaires. Le président de la Commission de la CEDEAO Omar Alieu Touray a dit que l’une des préoccupations les plus sérieuses en Afrique de l’Ouest était « le changement anticonstitutionnel de gouvernement ».

    « Nous relevons aujourd’hui les plus grands défis que nous affrontons », a-t-il dit le 28 mai à Lagos (Nigeria) lors d’un événement célébrant le 50ème anniversaire de la création du bloc.

    Le Dr Hammou, ancien étudiant du professeur Powell, a offert ses idées concernant les points communs des coups d’État en Afrique, en particulier au Sahel. Il espère que les leçons apprises aideront à améliorer les réponses internationales et régionales.

    Contagion : Pour les chefs militaires dans les pays instables, la façon dont un coup d’État peut conduire à un autre n’est pas une coïncidence.

    « Les chefs potentiels d’un coup d’État observent de près, non seulement pour voir si un coup d’État a du succès mais aussi pour déterminer le genre de défi qui survient lorsqu’il se produit, déclare le Dr Hammou. Lorsque les coups d’État échouent et les conspirateurs sont sujets à des conséquences néfastes, il est moins probable que d’autres se produiront par la suite. »

    De même, si un putsch réussit, il peut donner du courage aux officiers des pays voisins pour qu’ils suivent le même scénario.

    Soutien civil : La popularité accompagne souvent les chefs des juntes militaires, ce qui les aide à consolider le pouvoir et renforce leur régime contre l’opposition locale, les sanctions et la pression régionale.

    « Cela signale aux putschistes potentiels que le régime militaire peut gagner la légitimité et l’appui du public », déclare le Dr Hammou.

    Enracinement : Le plan directeur commun a récemment évolué pour les leaders des juntes africaines afin qu’ils se maintiennent au pouvoir plutôt que de se retirer et d’influencer la formation du gouvernement suivant.

    Dans plusieurs pays, les élections et les changements constitutionnels ont été employés pour rebaptiser les régimes militaires en tant qu’autorités transitionnelles, bien qu’il existe peu de limites à leur pouvoir ou la durée de leur mandat. Entre-temps, le rôle des forces armées reste central au gouvernement.

    Réponse : Les états voisins et les communautés économiques régionales du continent jouent un rôle crucial, de même que la communauté internationale. Le Dr Hammou pense qu’il est important pour les blocs régionaux d’élaborer des réponses cohérentes concernant les sanctions économiques, les pressions politiques ou même les interventions militaires.

    « Lorsque ces réponses sont faibles ou incohérentes, par exemple une absence de sanctions sérieuses ou une suspension ineffective ou symbolique de l’aide de la part des organismes régionaux, elles peuvent envoyer le message selon lequel la saisie illégale du pouvoir s’accompagne de conséquences légitimes très limitées. »

    Alors que la première phase de la vague de putschs africains a attiré l’attention et suscité des inquiétudes dans le monde, le Dr Hammou dit que la phase actuelle est beaucoup plus dangereuse.

    Dans un article du 9 juillet pour le magazine Foreign Policy, il écrit : « C’est cette deuxième phase plus calme, le long enracinement des régimes militaires, qui déterminera si ces régimes deviendront permanents. Arrêter sa propagation nécessite aujourd’hui non seulement de dissuader le prochain putsch, mais aussi de saper le scénario qui maintient les putschistes au pouvoir bien après la disparition des manchettes. »

    Afrique de l’Ouest Burkina Faso CEDEAO coups Gabon Mali Niger Sahel Sudan Tchad
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