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    Home»Actualités du Jour»Le continent enregistre une forte hausse de cybercriminalité
    Actualités du Jour

    Le continent enregistre une forte hausse de cybercriminalité

    ADFBy ADFjuillet 22, 20255 Mins Read
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    Les arnaques liées aux faux investissements, les logiciels de rançon, la sextorsion numérique et la compromission des messageries d’affaires sont en hausse sur le continent. Les experts déclarent que les pays africains doivent faire davantage pour protéger leurs habitants.

    La croissance de la dépendance numérique des secteurs publics et privés, et un « manque grave de capacité de cybersécurité », se sont combinés pour rendre les Africains extrêmement vulnérables , selon Anna Collard, vice-présidente principale de la stratégie du contenu pour la société de logiciel de sécurité KnowBe4 Africa.

    « Cela signifie que l’Afrique est une cible attrayante pour les criminels, dit-elle à ADF. La majorité des incidents de cybersécurité ne sont ni signalés, ni résolus, ce qui veut dire qu’il est probable que les cybermenaces en Afrique sont bien pires que ne le reconnaissent les gens. »

    L’année passée, le nombre de notices d’arnaques soupçonnées a augmenté d’un pourcentage stupéfiant de 3.000 % dans certains pays africains, selon le rapport d’évaluation des cybermenaces 2025 d’Interpol pour l’Afrique.

    « Cette quatrième publication du rapport d’évaluation des cybermenaces d’Interpol pour l’Afrique fournit un instantané vital de la situation actuelle, informé par les renseignements opérationnels, l’engagement exhaustif des agences de police et la collaboration stratégique du secteur privé », a déclaré le directeur du cybercrime d’Interpol Neal Jetton lors de la publication du rapport le 23 juin.

    « Il dépeint une image claire de l’évolution du panorama de la menace, avec les dangers émergents tels que la fraude axée sur l’IA qui exige une attention urgente. Aucune agence, aucun pays à lui seul ne peut affronter ces défis sans assistance. »

    La détection des logiciels de rançon en Afrique a aussi augmenté en 2024 ; l’Afrique du Sud et l’Égypte ont enregistré les chiffres les plus élevés, respectivement 17.849 et 12.281, selon les données de Trend Micro.

    Les pays suivants sur la liste des logiciels de rançon sont le Nigeria (3.459) et le Kenya (3.030), deux autres économies hautement numérisées qui ont subi des cyberattaques contre l’infrastructure critique, par exemple une intrusion ayant ciblé l’autorité des routes urbaines du Kenya, et contre les bases de données gouvernementales, par exemple le piratage du bureau national des statistiques du Nigeria.

    Les attaques par compromission de messagerie professionnelle (BEC) ont aussi fortement augmenté : onze pays africains représentaient la majorité des activités originaires du continent. En Afrique de l’Ouest, les fraudes BEC ont été poussées par des entreprises criminelles hautement organisées de plusieurs millions de dollars de revenus, telles que le syndicat transnational Black Axe.

    L’ambassadeur Jalel Chelba, directeur exécutif par intérim d’Afripol, déclare : « La cybersécurité n’est pas simplement une question technique ; elle est devenue un pilier fondamental de la stabilité, de la paix et du développement durable en Afrique. Elle concerne directement la souveraineté numérique des états, la résilience de nos institutions, la confiance des citoyens et le bon fonctionnement de notre économie. »

    La sextorsion numérique dans laquelle les criminels utilisent des images sexuellement explicites pour faire chanter leurs victimes est en forte hausse. 60 % des pays africains membres signalent une augmentation du nombre de cas. Certaines de ces images sont authentiques, partagées volontairement ou obtenues par coercition ou tromperie, ou bien elles sont produites par l’intelligence artificielle (IA).

    « Les criminels deviennent plus sophistiqués en exploitant l’IA, l’automatisation et les tactiques de l’ingénierie sociale pour cibler leurs victimes en masse, déclare Mme Collard. Nous constatons une hausse troublante des arnaques financières, escroqueries sentimentales, compromissions de messagerie professionnelle et sextorsions numériques, qui prennent spécifiquement pour cible les jeunes et les plus vulnérables. Les statistiques masquent souvent le coût humain : les dommages de la santé mentale, la ruine financière et l’érosion de la confiance. »

    Le rapport d’Interpol explique les mesures positives que certains pays membres africains ont adoptées pour renforcer leur résilience cyber, en modernisant leurs structures juridiques et harmonisant leurs lois sur la cybersécurité en fonction des normes internationales. Un grand nombre de pays ont aussi amélioré leurs capacités de riposte à la cybercriminalité, en investissant dans des unités spécialisées et l’infrastructure forensique numérique.

    Ces améliorations ont rapporté des dividendes au cours de deux opérations internationales de grand impact contre la cybercriminalité coordonnées par Interpol, l’opération Serengeti et l’opération Red Card, qui ont conduit à un total de plus de 1.000 arrestations et au démantèlement de plusieurs centaines de milliers de réseaux malveillants.

    Interpol a proposé six recommandations stratégiques, notamment l’amélioration de la coopération régionale et internationale, l’expansion de la prévention et de la sensibilisation du public, et l’exploitation des technologies émergentes.

    Mme Collard, basée en Afrique du Sud, déclare qu’il y a beaucoup à faire.

    « Au niveau national et continental, nous devons investir dans des systèmes de formation, de résilience cognitive et de reportage. Équiper les défenseurs ne se limite pas à la tech ; cela concerne les gens. C’est pourquoi je recommande une pleine conscience du numérique et la psychologie du cyber pour aider les gens à développer des habitudes d’attention et de discernement dans un monde en ligne bruyant. »

    Les mesures urgentes de Mme Collard pour les personnes et les communautés :

    1. Faire une pause avant de cliquer : De nombreuses arnaques comptent sur la manipulation émotionnelle, l’urgence, la peur, les sentiments ou l’avarice. Un moment de réflexion attentive peut stopper une arnaque qui se pointe à l’horizon. La pleine conscience du numérique est aujourd’hui une aptitude clé de la vie.
    2. Activer une sécurité de base : L’authentification à deux facteurs, les mots de passe forts et les mises à jour régulières des appareils sont des mesures simples mais performantes.
    3. En parler : Les escroqueries prospèrent dans le silence. Plus les gens mettent en commun leurs expériences et améliorent la sensibilisation dans les écoles, les familles et les lieux de travail, plus le succès devient difficile pour les criminels.
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