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    Home»Actualités du Jour»Les pays de l’océan Indien font face aux chalutiers de pêche chinois illégaux
    Actualités du Jour

    Les pays de l’océan Indien font face aux chalutiers de pêche chinois illégaux

    ADFBy ADFjuillet 15, 20255 Mins Read
    Des pêcheurs artisanaux de Madagascar partent en mer à la rame. REUTERS
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    L’Afrique du Sud, le Kenya, Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie ont perdu jusqu’à 142.8 millions de dollars par an entre 2015 et 2021 à cause de la pêche illégale de la crevette et du thon, selon le Fonds mondial pour la nature. Les autres prises provenant de ces eaux incluent au moins 56 espèces de requins et de raies, ainsi que plusieurs espèces de poissons des récifs.

    Du fait de la nature de ce crime, il est probable que le montant réel perdu à cause de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) dans la région de l’océan Indien (IOR) est beaucoup plus élevé. Un grand nombre de vaisseaux pratiquant la pêche INN dans la région sont chinois ; la Chine régit la plus grande flotte de pêche mondiale en eaux distantes et elle est le pire contrevenant mondial de la pêche illégale.

    La flotte de Pékin a intensifié ses activités dans l’océan Indien, et elles ne se limitent pas à la pêche, à cause de la pratique chinoise bien documentée consistant à employer la flotte de pêche comme une milice maritime. Ses vaisseaux jouent le rôle additionnel d’auxiliaires militaires, formés par la Marine de l’Armée populaire de libération.

    « Ces navires de pêche servent potentiellement de ressources avancées de la Chine pour les opérations louches dans l’IOR ; ils sont équipés de dispositifs de surveillance sophistiqués comme les lasers et les caméras submergés, et certains transportent aussi du matériel de qualité militaire », écrivent les analystes Ajay Kumar et Charukeshi Bhatt pour la Fondation Carnegie pour la paix internationale.

    Les vaisseaux sont soumis à un commandement militaire et sont chargés de recueillir des données qui peuvent soutenir les opérations des ressources militaires sous-marines.

    « La présence de ces vaisseaux dans l’IOR, combinée à l’accès chinois aux ports cruciaux de l’océan Indien, assuré par des accords économiques avec les états du littoral, peut renforcer sa domination stratégique de cette route maritime vitale », écrivent les deux analystes.

    Éviter la détection

    Autour du continent et dans la région de l’océan Indien, les vaisseaux de pêche chinois évitent d’être détectés en employant un éventail de méthodes. Ils sont notoires pour battre le pavillon d’un pays africain, c’est-à-dire qu’ils utilisent et abusent les règles locales pour affecter à un registre africain un vaisseau de pêche appartenant à et géré par des étrangers afin de pêcher dans les eaux locales.

    Cette tactique indique fréquemment que les vaisseaux pratiquent la pêche illégale. La flotte de pêche de Pékin est aussi bien connue pour employer des filets interdits, pêcher aux explosifs et pratiquer le chalut de fond, qui attrape sans discrimination tous les animaux marins. Ces activités épuisent les stocks de poissons, accentuent l’insécurité alimentaire et menacent les moyens de subsistance des quelque 12,3 millions de personnes qui travaillent dans le secteur africain des pêches et de l’aquaculture, en particulier dans les pays du littoral.

    À Madagascar, les frères Labako et Gérard et leur famille dépendent de la pêche depuis des générations pour gagner leur vie, mais les affaires sont loin d’être florissantes. En désespoir de cause, ils ont utilisé leurs économies pour acheter un petit moteur diesel pour leur pirogue de bois afin de pouvoir pêcher plus loin en mer.

    Gérard a déclaré dans un rapport de la Banque mondiale : « Au cours des dernières années, il y a eu une pénurie de poissons. Il faut aller plus loin pour pouvoir pêcher. C’est certainement plus dangereux de s’éloigner des côtes mais, si nous ne le faisions pas, nous serions de retour sans poisson. »

    L’épuisement des stocks de poissons a conduit à des problèmes de sécurité tels que la contrebande, la piraterie et le crime maritime organisé. En Somalie les pirates, parfois avec l’aide du groupe terroriste des Chebabs, prétendent protéger les eaux locales contre la pêche illégale.

    Exploiter les lacunes de la réglementation

    Les lacunes des structures régulatoires internationales permettent aux activités de la flotte de pêche chinoise d’être menées essentiellement sans contrôle. Ces structures incluent la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’Organisation maritime internationale (OMI), les organisations régionales de gestion des pêches (RFMO) et l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port (PSMA).

    La Convention des Nations unies est la structure mondiale principale de la gouvernance des océans mais elle ne contient pas d’exigences ou de règles spécifiques pour la gestion des pêches ou la réglementation des pratiques de pêche dans les eaux du littoral et en haute mer, selon les analystes.

    L’OMI est l’organisme mondial qui définit les normes du commerce maritime international et possède un sous-comité dédié à la pêche illégale. Toutefois, ses efforts sont sapés par les accords maritimes opaques conclus entre la Chine et les états financièrement vulnérables du littoral dans l’IOR et d’autres zones.

    La présence de la Chine dans les RFMO du monde entier est proéminente. Ces organisations fonctionnent selon un processus de prise de décision basé sur le consensus, ce qui peut saper la mise en application selon les deux analystes.

    Le PSMA est le seul traité contraignant qui prenne pour cible la pêche illégale. Son but principal est d’empêcher les vaisseaux participant à la pêche illégale d’accéder aux ports. Toutefois, il s’applique seulement lorsque des vaisseaux essaient d’accéder à un port autre que celui de l’État de leur pavillon. Ceci peut être exploité par les vaisseaux de pêche illégaux qui battent pavillon étranger.

    « Dans le cas de la Chine, les vaisseaux battant pavillon étranger, par exemple celui de certains pays africains, peuvent éviter les restrictions du PSMA s’ils entrent dans un port de l’État de leur pavillon », écrivent-ils.

    Afrique de l’Est Chine pêche illégale piraterie
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