PERSONNEL D’ADF
Pour la première fois, la Marine kényane et le service des Garde-côtes du Kenya se sont joints à Usalama Baharini, exercice multi-agences de l’opération Atalanta de l’Union européenne.
L’objectif principal de l’exercice conjoint de mai 2024, dont le nom swahili se traduit par « sécurité en mer », consistait à améliorer la sécurité maritime, la coopération et le dialogue sur la paix régionale et les questions de sécurité. L’opération Atalanta, anciennement Force navale de l’Union européenne – Somalie, est une opération militaire anti-piraterie qui se poursuit dans la Corne de l’Afrique et l’océan Indien occidental. C’est la première opération navale conduite par l’UE pour soutenir les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU de 2008.
Les séminaires ont inclus des conférences sur les aspects juridiques des opérations en mer et des opérations d’interdiction maritime. Au cours de la composante pratique, lorsque le navire principal ITS Martinengo d’Atalanta occupait le devant de la scène, les participants à Usalama Baharini ont mis en application leur formation, leurs connaissances et leur expérience dans des scénarios simulés, selon un reportage de defenceWeb. Le navire a joué le rôle de vaisseau pirate utilisé pour transférer l’équipement, les matériaux et le personnel soupçonné de participation dans le trafic d’armes et de drogues.
Des simulations incluant des hélicoptères, des bateaux rapides et des drones ont permis aux participants de mettre en application les protocoles et les meilleures pratiques à des scénarios de la vie réelle. Une attention spéciale a été accordée aux poursuites judiciaires des pirates, étant donné les défis de sécurité maritime qui existent en mer Rouge et la résurgence de la piraterie régionale.
Le vice-amiral italien Ignacio Villanueva Serrano, commandant des opérations d’Atalanta, a déclaré en parlant de l’exercice, selon un reportage de defenceWeb : « Le Kenya et l’UE ont une frontière commune : la mer. La sécurité et la stabilité de la mer sont la sécurité et la stabilité de nos sociétés. Nous devons ouvrir les yeux face à la mer. »