PERSONNEL D’ADF
Les pays adoptent l’emploi des véhicules aériens et terrestres sans humain à bord pour renforcer leur capacité de patrouiller et contrôler les eaux côtières. Ces outils permettent de surveiller et d’identifier des actes potentiels de piraterie, de pêche illégale et de trafic.
« L’une des conclusions est la sensibilisation situationnelle améliorée due à cette technologie qui étend la portée d’observation sur le terrain contre les cibles », déclare à ADF le pilote de drones nigérian Ebunoluwa George Ojo-ami, membre de l’Académie maritime nigériane et volontaire de l’Institut maritime du golfe de Guinée. « Comparé aux aéronefs avec équipage, les drones offrent un coût relativement économique et peuvent être conçus pour une autonomie complète ou partielle. »
Bien que les drones soient principalement utilisés sur la terre, ils sont devenus plus attrayants pour les forces maritimes débordées qui sont affectées à la surveillance du vaste océan. Le Nigeria a acquis quatre drones en 2021 dans le cadre de son projet de sécurité maritime Deep Blue.
Bashir Yusuf Jamoh, directeur général de l’administration maritime et agence de sécurité du Nigeria, a annoncé les nouveaux drones sur Twitter.
« Nos quatre véhicules aériens sans humain à bord nous assureront d’avoir un système de surveillance durable dans le ciel pendant 24 heures, fournissant des informations en temps réel pour prendre des mesures opportunes afin de sécuriser nos eaux pour le commerce maritime et les marins », a-t-il dit.
En octobre 2022, le Ghana a acquis des véhicules aériens sans humain à bord pour être utilisés par la Commission des frontières du Ghana et la Marine ghanéenne afin d’améliorer les patrouilles et démarquer les frontières maritimes du pays.
Les Seychelles ont amélioré leurs navires patrouilleurs avec des drones qui utilisent l’intelligence artificielle pour surveiller les navires de pêche actifs dans leur zone économique exclusive de 1,3 million de km carrés.
« Nous pouvons déterminer comment la technologie des drones fonctionne sans difficulté avec le personnel au sol, et s’intègre aussi et communique avec leurs systèmes de sécurité, déclare le pilote Ojo-ami du Nigeria. Les drones s’adaptent facilement à la plupart des logiciels de sécurité existants ; l’ajout d’un drone de sécurité à une opération existante est donc un processus relativement harmonieux. »
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