Close Menu
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Africa Defense Forum
    • page d’accueil
    • Actualités du Jour
    • Magazine
      • articles
      • Point de vue
      • Image du passé
      • Où suis-je ?
      • Défense et sécurité
      • Battement du cœur de l’Afrique
      • L’Afrique aujourd’hui
      • Perspective africaine
      • Outillage de la profession
      • Force future
      • Maintien de la paix
      • Se donner la main
    • Les menaces de la sécurité
    • Sur ADF
      • Pour Nous Contacter
      • Abonnement
    • Contribuer
    • Archives
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    Africa Defense Forum
    Home»Actualités du Jour»L’extraction aurifère illégale dévaste la RDC
    Actualités du Jour

    L’extraction aurifère illégale dévaste la RDC

    Les mines « semi-industrielles » endommagent l’environnement avec leurs produits chimiques et leur équipement lourd
    ADFBy ADFdécembre 2, 20254 Mins Read
    Un réseau de sociétés chinoises a pénétré sur les sites artisanaux d’extraction aurifère de la République démocratique du Congo, du Ghana et d’autres pays. Il remplace l’extraction de petite échelle par des opérations semi-industrielles utilisant des excavatrices et autre équipement lourd, ce qui détruit l’environnement. AFP/GETTY IMAGES
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest E-mail Reddit WhatsApp Copy Link

    Jean Bakomito Gambu, gouverneur de la province du Haut-Uele dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), s’est rendu cette année dans un site d’extraction aurifère après la dévastation de la région provoquée par les mines illégales des sociétés chinoises.

    Il était près de la mine lorsqu’il a déclaré : « Comme vous le voyez, cette rivière est pratiquement détruite. L’eau ne peut plus couler normalement et les avantages économiques de ce développement sont nuls pour la province. »

    Dans de nombreuses régions africaines, un réseau de sociétés chinoises est engagé dans l’extraction aurifère illégale qui dévaste les communautés locales, détruit les forêts et empoisonne les sources d’eau. Comme dans les régions orientales de la RDC, l’extraction aurifère chinoise touche fortement les pays d’Afrique de l’Ouest, en particulier au Ghana où la Chine pratique l’extraction illégale de petite échelle appelée galamsey.

    « Les opérateurs chinois des mines illégales convertissent souvent les terres arables, les forêts et les rivières en sites d’extraction, parfois de force ou par le biais de la collusion avec le gouvernement, les chefs traditionnels et les propriétaires fonciers privés, en érodant les moyens de subsistance de longue date axés sur l’agriculture et la pêche », a récemment déclaré une équipe de chercheurs dirigée par Abosede Omowumi Babatunde de l’université d’Ilorin (Nigeria) pour l’Atlantic Council.

    « La perte des terres employées pour la culture des bananes, du riz, des pommes de terre et autres denrées traditionnelles sape la sécurité alimentaire, alimente les tensions sociales et incite les conflits entre les communautés locales et les mineurs chinois », ont ajouté les chercheurs.

    La flambée des cours de l’or provoque l’augmentation du nombre de mines sur le continent. Toutefois, l’extraction illégale est devenue un problème, en grande mesure à cause de l’application laxiste des lois, de la corruption des autorités de réglementation et de la participation des organisations criminelles transnationales, selon les chercheurs.

    Bien que les mines officielles de grande échelle existent en Afrique, ce sont les opérations de petite échelle qui causent les plus gros problèmes : elles brouillent la démarcation entre l’extraction artisanale par les individus et l’extraction soi-disant « semi-industrielle » par les sociétés chinoises utilisant des excavatrices ou autres équipements lourds et des produits chimiques pour extraire l’or de la terre. Dans les deux cas, la réglementation écologique est souvent ignorée.

    Selon un rapport de l’Atlantic Council, « la déforestation et l’érosion des sols se produisent couramment sur les sites miniers d’Afrique de l’Ouest, et la pollution des océans et des eaux douces ont lieu à plusieurs étapes de l’exploration minière. L’extraction aurifère à petite échelle provoque une dégradation étendue des terres et nuit à la qualité de l’eau. »

    Les mines semi-industrielles chinoises chassent les mineurs artisanaux des sites d’orpaillage. L’extraction aurifère artisanale fait partie de la vie profonde des communautés locales et joue un rôle crucial dans l’économie locale, selon un rapport de PAX, groupe néerlandais de défense de la paix.

    Dans ce rapport récent, des images satellitaires de la localité de Moku dans l’Est de la RDC montrent des rivières et des cours d’eau détruits ou endommagés sur 77 km par les mines d’or semi-industrielles. Ces dommages font partie d’une vaste destruction des fleuves et ruisseaux du Haut-Uele sur plus de 250 km, qui s’est produite entre septembre 2020 et septembre 2024.

    À partir d’août 2024, le gouverneur Gambu a commencé à obliger tous les opérateurs étrangers ou coopératives actifs dans le secteur de l’extraction aurifère semi-industrielle du Haut-Uele de s’enregistrer auprès du gouvernement provincial. Peu après s’être rendu au site minier de Watsa en janvier, il a ordonné la clôture de l’opération.

    Comme d’autres mines chinoises illégales, l’opération de Watsa est gérée par des employés chinois travaillant sous l’égide d’une coopérative soi-disant contrôlée par des Congolais, a déclaré le gouverneur.

    « Les Congolais font demande d’un permis d’exploitation pour une coopérative, ils reçoivent les autorisations mais, en fin de compte, ce sont des étrangers qui assument la gérance par le biais des coopératives. ».

    Pour combattre l’extraction illégale, les chercheurs de l’Atlantic Council recommandent que les communautés locales travaillent avec les agences de l’État et les organismes sans but lucratif pour surveiller les mines et identifier les opérateurs illégaux.

    « Ces groupes exposeraient la collusion entre les entités chinoises, les acteurs locaux et les réseaux criminels transnationaux », écrivent-ils.

    Chine Ghana mining pollution
    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr E-mail Reddit WhatsApp
    Previous ArticleLa traite humaine est une menace complexe pesant sur la sécurité du Nigeria
    Next Article Les drones militaires font face à des obstacles en Afrique

    Related Posts

    Des mercenaires sud-africains « désespérés » souhaitent vivement revenir du front russe

    décembre 2, 2025

    Des clips vidéo révèlent la brutalité déchaînée par les FSR à El Fasher

    décembre 2, 2025

    Après plusieurs décennies, la stratégie chinoise de mondialisation alimente la crise du galamsey au Ghana

    décembre 2, 2025
    Laisser une réponse Cancel Reply

    V18N3
    Africa Defense Forum
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest
    • English (Anglais)
    • Français
    • العربية (Arabe)
    • Português (Portugais)
    © 2025 Africa Defense Forum. All Rights Reserved.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Privacy Policy