Close Menu
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Facebook X (Twitter) Instagram LinkedIn
    Africa Defense Forum
    • page d’accueil
    • Actualités du Jour
    • Magazine
      • articles
      • Point de vue
      • Image du passé
      • Où suis-je ?
      • Défense et sécurité
      • Battement du cœur de l’Afrique
      • L’Afrique aujourd’hui
      • Perspective africaine
      • Outillage de la profession
      • Force future
      • Maintien de la paix
      • Se donner la main
    • Les menaces de la sécurité
    • Sur ADF
      • Pour Nous Contacter
      • Abonnement
    • Contribuer
    • Archives
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    Africa Defense Forum
    Home»Actualités du Jour»La Côte d’Ivoire renforce le contrôle de ses frontières face à la vague de réfugiés du Mali
    Actualités du Jour

    La Côte d’Ivoire renforce le contrôle de ses frontières face à la vague de réfugiés du Mali

    Les terroristes forcent le pays à réexaminer ses mesures de sécurité
    ADFBy ADFdécembre 16, 20255 Mins Read
    Les chauffeurs des camions citernes maliens attendent de traverser la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Mali dans le village de Nigoun le 31 octobre 2025. Les terroristes ont imposé un embargo de carburant au Mali pour paralyser l’économie du pays. AFP/GETTY IMAGES
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest E-mail Reddit WhatsApp Copy Link

    Dans le sillage de la vague de réfugiés en provenance du Mali voisin, la Côte d’Ivoire augmente le nombre de ses agents de sécurité sur sa frontière du Nord. Les réfugiés fuient les attaques terroristes et les blocus économiques chez eux.

    Le conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire déclare qu’il renforcera la sécurité des frontières, notamment en prenant des mesures pour enregistrer tous les demandeurs d’asyle maliens. GhanaWeb a décrit une situation de « plusieurs afflux inhabituels de réfugiés ».

    Cette dernière vague de réfugiés provient d’un renouveau d’agression par l’organisme terroriste Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié d’Al-Qaïda qui a imposé un embargo de carburant au Mali. Le groupe propage ses opérations vers l’Ouest et le Sud. Les responsables maliens ont rejeté les suggestions selon lesquelles les terroristes pourraient immédiatement menacer la capitale malienne de Bamako, selon un reportage d’Africanews.

    L’embargo sur le carburant, aujourd’hui dans son troisième mois, paralyse le pays. Dans cette situation qualifiée par la BBC de « guerre économique », les terroristes ont enlevé des chauffeurs de camion-citerne et détruit plus de 100 camions qui se dirigeaient vers la capitale. Les terroristes se focalisent sur les camions citernes en provenance du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, points de transit pour la majorité des produits importés au Mali, selon un reportage de l’Agence France-Presse (AFP).

    L’AFP précise que c’est la première fois que les terroristes prennent spécifiquement la capitale pour cible, bien qu’ils aient employé des tactiques similaires dans d’autres régions du pays. L’embargo est dévastateur, provoquant la fermeture des écoles et des commerces, le triplement des prix des denrées alimentaires et des pannes de courant dans les hôpitaux utilisant des génératrices diesel. En plus de la paralysie de l’économie, l’embargo fait avancer les plans d’expansion du GSIM car les terroristes ciblent les routes qui relient le Mali à ses voisins de l’Ouest et du Sud, selon la BBC.

    Certains pays ont exhorté leurs ressortissants à partir immédiatement du Mali, par crainte pour leur sécurité. D’autres pays ont évacué le personnel non essentiel, selon les services de presse.

    Depuis le coup d’État de 2021, le Mali est gouverné par un régime militaire qui s’était engagé à stopper les terroristes. On pensait initialement que le coup d’État renforcerait l’armée, mais il a seulement renforcer ses divisions, « en séparant les forces armées entre les loyalistes privilégiés du régime et ceux envoyés au front », selon un rapport de l’Atlantic Council. La fragmentation militaire a conduit à l’abandon des positions, la saisie des armes par les séparatistes et la propagation du contrôle des terroristes dans les campagnes rurales du Nord.

    Les problèmes du Mali sont désormais ceux de la région, à mesure que les terroristes pillent les étendues sans protection du Sahel dans le but d’établir un gouvernement qui suivrait les lois musulmanes strictes. Les terroristes ont déjà provoqué le déplacement de plusieurs millions de personnes et paralysé les économies régionales, en forçant les pays tels que la Côte d’Ivoire à renforcer leur sécurité frontalière.

    La Côte d’Ivoire, avec une économie florissante et cinq ports majeurs, est depuis longtemps la cible du terrorisme expansionniste. Le port d’Abidjan est le centre économique de la région ; il traite 80 % des échanges commerciaux du pays. Les ports sont cruciaux pour le commerce national et comme lieux d’expédition pour les pays voisins sans littoral du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

    La Côte d’Ivoire se prépare depuis des années à affronter la menace terroriste. Elle a développé sa propre stratégie nationale de contre-terrorisme en 2018. Le pays a intensifié ses efforts en 2020 lorsque les extrémistes en provenance du Burkina Faso ont commencé à franchir la frontière et lancer des attaques. Les invasions étaient soutenues par des campagnes de propagande et des menaces contre les civils.

    En 2021, la Côte d’Ivoire a ouvert son Académie internationale de lutte contre le terrorisme, y compris un centre de formation pour les forces spéciales et un institut de recherche. Ces installations entraînent la police, les forces armées, les responsables des douanes et les administrateurs des prisons. Le pays a aussi organisé des programmes pour éduquer et employer les jeunes.

    Bien que les terroristes aient étendu leurs opérations et se soient avancés vers les pays du golfe de Guinée, les observateurs déclarent qu’ils semblent incapables de menacer Bamako dans un avenir proche. Charlie Werb, analyste de la firme Aldebaran Threat Consultants, dit que la crise de sécurité de la région est « complexe » et « sans remède miracle », selon un reportage de l’AFP.

    « Je ne pense pas que le GSIM ait la capacité ou l’intention de capturer Bamako pour le moment, bien que la menace qu’il représente aujourd’hui pour la ville soit sans précédent », dit-il.

    Les conditions au Mali ont été aggravées par les tensions ethniques dans les régions du centre et du Nord, les abus des militaires et le manque de confiance intercommunautaire, signale l’Atlantic Council. Ceci a conduit à la création de milices d’autodéfense, et au refus complet par les villageois de coopérer avec les Forces armées maliennes.

    « Pour le moment, la tâche urgente consiste à raccommoder le tissu national dans le cadre d’un renouveau de gouvernance et à reconstruire les alliances, déclare l’Atlantic Council. Pour ce faire, l’armée doit reprendre son rôle principal : défendre le territoire national, et non pas le gouverner. »

    Afrique de l’Ouest Al-Qaïda Burkina Faso extrémisme Ghana Mali Niger Terrorism Togo
    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr E-mail Reddit WhatsApp
    Previous ArticleLe Nigeria offre un plan directeur pour le contre-terrorisme en ligne

    Related Posts

    Le Nigeria offre un plan directeur pour le contre-terrorisme en ligne

    décembre 16, 2025

    Les « voix marginalisées » pourraient être cruciales pour vaincre Boko Haram

    décembre 16, 2025

    Grand African Nemo 2025 prépare les marines de guerre à combattre les menaces du golfe de Guinée

    décembre 16, 2025
    Laisser une réponse Cancel Reply

    V18N3
    Africa Defense Forum
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest LinkedIn
    • English (Anglais)
    • Français
    • العربية (Arabe)
    • Português (Portugais)
    © 2025 Africa Defense Forum. All Rights Reserved.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Privacy Policy