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    Home»Actualités du Jour»« Nous vous attraperons » : l’Afrique du Sud déploie une nouvelle technologie pour sécuriser ses frontières
    Actualités du Jour

    « Nous vous attraperons » : l’Afrique du Sud déploie une nouvelle technologie pour sécuriser ses frontières

    ADFBy ADFjuillet 22, 20254 Mins Read
    Un drone filme la province sud-africaine de l’État-Libre, en bordure du Lesotho. REUTERS
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    L’Autorité sud-africaine de gestion des frontières (BMA) a déployé 4 drones et ajouté 40 caméras-piétons pour stopper les migrations illégales, la contrebande et la traite humaine aux frontières qu’elle partage avec six autres pays.

    La BMA a utilisé la nouvelle technologie pour arrêter 6.253 immigrants sans papiers essayant d’entrer ou de partir du pays entre le 15 et le 24 avril. Ceci marque une augmentation de 61 % des 3.841 personnes interceptées pendant la même période en 2024. Michael Masiapato, commissaire de la BMA, déclare que l’autorité a recensé un peu plus d’un million de déplacements dans les 71 ports d’entrée du pays pendant cette période.

    Parmi les personnes appréhendées, on compte 2.019 Zimbabwéens, 1.921 Lésothiens et 1.143 Mozambicains, en plus de 1.143 Swatiniens et d’autres nationalités, déclare M. Masiapato.

    Le ministre des Affaires intérieures Leon Schreiber a accueilli les arrestations et émis un avertissement sévère à ceux qui essaient d’entrer ou de partir du pays illégalement.

    Le ministre a déclaré dans une annonce de presse : « Notre message aux immigrants illégaux et contrebandiers potentiels est clair : pour la première fois de notre histoire, nous observons aujourd’hui la frontière pendant le jour, nous l’observons pendant la nuit, nous pouvons voir la chaleur du corps lorsque vous essayez de vous cacher et nous vous attraperons. À mesure que nous déployons plus de technologie de pointe, il y aura moins de cachettes pour les criminels qui sapent notre sécurité nationale. »

    Une technologie de détection thermique
    Les drones sont équipés de caméras à vision nocturne qui utilisent une technologie de détection thermique. Ils sont soutenus par l’intelligence artificielle (IA) qui leur permet de reconnaître et de se verrouiller sur les sources de chaleur, les véhicules ou les gens en mouvement. Ils peuvent se déplacer peut-être à 43 km/h, pendant les intempéries, dans les zones éloignées sans GPS et même au sous-sol, en général dans les opérations minières.
    La BMA a déclaré en avril qu’elle formait huit officiers pour qu’ils deviennent des pilotes spécialisés de drone. Ils pilotent les appareils en succession et se rendent aux divers ports d’entrée du pays.

    Pendant et après leur déploiement au mois d’avril, les drones ont aidé la BMA à arrêter 112 personnes qui facilitaient l’immigrations illégale dans le pays, notamment un Sud-Africain au poste de Beitbridge, à la frontière du Zimbabwe. M. Masiapato dit que ces facilitateurs font payer aux sans-papiers entre 16 et 20 dollars pour franchir la frontière.

    M. Masiapato déclare sur Zimbabwe.com : « Ce que nous faisons sérieusement aujourd’hui, c’est d’identifier et d’arrêter les facilitateurs. Ces personnes ne sont pas déportées ; elles sont plutôt amenées au poste de police de Misuna et inculpées pour aide et complicité. C’est excellent de capturer les groupes de personnes [sans papiers] mais ils n’organisent pas ce [franchissement illégal]. Nous devons arrêter les gens qui arrangent le transport de ces personnes dans le pays, les gens qui dirigent les choses, comme on l’a fait à Lebombo [zone frontière de Komatipoort dans le Mpumalanga]. »

    Un « mur de capteurs »

    Bien que les drones se soient révélés efficaces, ils ne sont pas déployés plus fréquemment à cause des limitations budgétaires. Le département de l’Intérieur a reconnu la nécessité d’un investissement accru dans la technologie de surveillance et a soumis une demande de fonds supplémentaires au Trésor national, selon Ricardo Teixeira, analyste de la défense et la sécurité nationale à defenceWeb.

    M. Teixeira recommande une approche de « mur de capteurs » pour la sécurité frontalière. Cette approche, aussi connue sous le nom de « mur virtuel » ou « mur numérique », s’appuie sur des technologies de surveillance et d’analyse des données de pointe plutôt que des barrières physiques. Il préconise sur defenceWeb le système de surveillance de zone étendue (WASS) Meerkat développé par le Conseil sud-africain pour la recherche scientifique et industrielle.

    Le système intègre un radar de surveillance de terrain et des capteurs électro-optiques capables de détecter et de classifier les mouvements sur de vastes étendues. Il a été créé pour combattre le braconnage des rhinocéros dans le parc national Kruger et offre des données en temps réel aux centres de commandement pour permettre des réponses rapides et ciblées.

    « Le Meerkat a prouvé qu’il fonctionnait efficacement dans des conditions environnementales difficiles et a contribué considérablement à la protection de la faune sauvage, ce qui démontre son potentiel pour les missions de sécurité des frontières », écrit M. Teixeira.

    Il affirme que le WASS pourrait être lié à d’autres systèmes produits localement, notamment le radar de surveillance et de classification de terrain, le radar de surveillance de terrain RSR 903 et la station de capteur mobile PIMS X300, pour améliorer la surveillance.

    « En adoptant un réseau intégré de technologies de surveillance modernes, ancré par la technologie produite localement, le pays peut bâtir une structure de sécurité des frontières résiliente et axée sur le renseignement. »

    Afrique du Sud sécurité nationale technologie traite des êtres humains
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