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    Home»Actualités du Jour»Le règne de terreur du GSIM se propage en Afrique de l’Ouest
    Actualités du Jour

    Le règne de terreur du GSIM se propage en Afrique de l’Ouest

    ADFBy ADFjuillet 1, 20255 Mins Read
    Les forces de sécurité burkinabés utilisent du gaz lacrymogène pour disperser une foule qui proteste contre le terrorisme. AFP/GETTY IMAGES
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    Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) est un groupe terroriste qui a attaqué à l’improviste la localité de Djibo au Nord du Burkina Faso, de bonne heure le 11 mai. Il a commencé un massacre dans lequel plus de 100 civils, soldats et membres des milices paramilitaires ont trouvé la mort.

    Les djihadistes du GSIM ont aussi enlevé des dizaines de soldats et de civils, y compris des femmes. Des vidéos affichées sur les réseaux sociaux ont montré les combattants du GSIM pillant et détruisant un camp de l’armée et un centre de gendarmerie et de police. Selon l’International Crisis Group, les terroristes ont aussi incendié un centre médical, une pharmacie et un marché.

    Ce groupe affilié à Al-Qaïda est devenu graduellement plus fort depuis sa création en 2017. Le Washington Post, citant des responsables régionaux et occidentaux, signale que le groupe est aujourd’hui la force militante la mieux armée d’Afrique de l’Ouest et l’une des plus puissantes du monde, avec des effectifs atteignant jusqu’à 6.000 combattants.

    Il étend de plus en plus ses réseaux d’informateurs et de chaînes logistiques vers les nations stables telles que le Ghana, la Guinée et le Sénégal. Sa violence s’étend aussi vers le Sud et vers l’Ouest. Quelques semaines avant l’attaque de Djibo, le groupe avait tué 54 soldats béninois près des frontières avec le Burkina Faso et le Niger.

    « Ils créent un proto-état qui s’étend comme une ceinture, depuis l’Ouest du Mali jusqu’aux zones frontalières du Bénin. … C’est une expansion considérable, voire exponentielle », déclare Héni Nsaibia, analyste principal d’Afrique de l’Ouest pour le projet ACLED (Armed Conflict Location and Event Data), au Washington Post.

    Selon le projet de recherche, le groupe a tué plus de 6.000 civils au cours des cinq dernières années. Les stratégies locales pour combattre la montée du GSIM ont échoué et les atrocités commises par les forces de sécurité, notamment contre l’ethnie des Peuls, ont encouragé le recrutement des habitants locaux par le groupe.

    Amadou Diallo, réfugié burkinabé de 69 ans, déclare que ses trois filles et leur époux ont rejoint le groupe lorsque ses membres ont tué un grand nombre de leurs concitoyens peuls. « Ils avaient peur et ils ont couru vers eux », dit-il au Washington Post.

    Le groupe est bien connu pour prendre d’assaut les mosquées du Burkina Faso afin d’annoncer son intention d’instaurer strictement la loi islamique, de fermer les écoles et de prendre pour cible les institutions de l’État. La résistance contre le groupe est combattue par la violence.

    Ali Diallo, éleveur de 53 ans vivant dans la région burkinabé de la Boucle du Mouhoun, faisait des ablutions avant la prière à sa mosquée locale en 2023 lorsqu’un groupe d’hommes barbus porteurs de mitraillette l’a forcé avec d’autres à l’intérieur et a verrouillé la porte.

    « Je pensais que nous allions mourir, déclare-t-il au Washington Post. Mais deux hommes se sont placés là où l’imam se tenait habituellement et ont commencé à prêcher. Ils ont dit que leur combat était avec le gouvernement et que leur but était de propager l’islam, et non pas de nous tuer. »

    Toutefois, le GSIM a fermé les portes de l’école de ses enfants peu après. Les terroristes ont aussi imposé un code vestimentaire strict, en exigeant des voiles pour les femmes et des pantalons pour les hommes. Ils ont interdit les cérémonies de baptême et de mariage et la musique forte.

    Dans beaucoup de zones qu’il contrôle, le groupe perçoit des impôts pour aider à financer ses opérations et collecte des péages sur les routes qu’il contrôle. Un grand nombre de ses armes sont pillées auprès des forces armées qu’il attaque. Il utilise les réseaux sociaux pour propager une propagande qui critique les gouvernements locaux et ne montre aucune indication de relâcher son règne de terreur.

    Le 1er juin, le groupe a tué plus de 30 soldats dans une base militaire du Mali. Lors d’une attaque séparée le même jour, il a attaqué un aéroport militaire et des mercenaires russes à Tombouctou, où les résidents déclarent que les terroristes ont soumis plusieurs postes à de fortes fusillades et des bombardements.

    « Selon les preuves qui se manifestent, l’ampleur de l’assaut et les revendications immédiates du GSIM suggèrent que cette attaque avaient été planifiée soigneusement et depuis longtemps », déclare Byron Cabrol, analyste principal de l’Afrique chez Dragonfly, à Reuters.

    En ce qui concerne la propagation du groupe vers le Sud, le Bénin signale presque autant de morts au cours des trois premiers mois de 2025 que pendant toute l’année 2024, alors que le Togo signale le plus grand nombre d’attaques terroristes de son histoire.

    Le 12 juin, le groupe a affirmé qu’il avait pillé et saisi le contrôle d’un avant-poste béninois à Basso, à cinq km de la frontière nigériane. Basso est située à 216 km au Sud de la zone des trois frontières que le Bénin partage avec le Burkina Faso et le Niger.

    La proximité de l’attaque avec la frontière et sa distance avec la zone principale d’opération du GSIM près du complexe de parc du W indiquent que les attaquants étaient probablement venus du Nigeria. Les militants basés dans le parc nigérian de Kainji ont probablement lancé l’attaque, selon les chercheurs de l’Institut pour l’étude de la guerre.

    Ces chercheurs écrivent : « La présence du GSIM dans la région de Kainji constitue un risque d’attaque pour le Nigeria, en particulier à cause des relations probablement fluides entre les militants liés au GSIM et d’autres groupes plus focalisés sur le Nigeria dans la zone de Kainji. »

    Burkina Faso extrémisme Mali Terrorism
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