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    Home»Actualités du Jour»Des Africaines sont induites à produire des drones de guerre russes
    Actualités du Jour

    Des Africaines sont induites à produire des drones de guerre russes

    ADFBy ADFjuillet 8, 20255 Mins Read
    Des secouristes ukrainiens recherchent des survivants après une attaque de drone et de missile à Kiev. AFP/GETTY IMAGES
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    Vers la fin avril, un drone ukrainien a frappé la zone économique spéciale d’Alabuga dans la région russe du Tatarstan, où les drones kamikazes sont fabriqués par des ouvriers, notamment des Africaines. Bien qu’aucune victime n’ait été signalée, plusieurs Africaines ont été blessées l’an dernier dans une attaque de drone similaire contre l’usine d’Alabuga, à environ 1.000 km à l’Est de Moscou.

    Les Africaines qui travaillent à l’usine pourraient ne pas avoir compris qu’elles travailleraient dans une zone de guerre lorsqu’elles ont posé leur candidature à cet emploi. De nombreuses femmes ont répondu à des publicités sur les réseaux sociaux promettant un emploi avec un bon salaire et une nouvelle vie en Russie. Les photos publicitaires montrent des femmes souriantes qui nettoient les planchers et portent des casques tout en manœuvrant des grues dans une usine de la république du Tatarstan, en Russie.

    Les publicités prenaient pour cible des ouvrières provenant des pays suivants : Botswana, Éthiopie, Kenya, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sierra Leone, Soudan du Sud. Elles contenaient des vidéos avec de la musique joyeuse qui montraient des Africaines visitant les sites culturels du Tatarstan ou engagées dans des activités sportives. Elles faisaient la promotion d’un programme appelé « Alabuga Start » qui promettait un billet d’avion gratuit pour l’Europe et un bon salaire de travail à l’arrivée.

    Les publicités disaient qu’Alabuga Start recherchait « des personnes talentueuses du monde entier », en particulier des femmes entre 18 et 22 ans. Elles représentaient aussi les avantages d’un programme d’études sur le terrain dans les domaines de la restauration ou de l’hospitalité. Dans un clip, une Africaine arrive à Alabuga et commence à travailler dans un restaurant où elle sert un jeune homme russe. Plus tard, elle retourne au restaurant en tant qu’épouse enceinte du jeune homme.

    Selon Maxim Matusevich, expert de la relation Russie-Afrique et professeur d’histoire mondiale à l’université Seton Hall, l’attrait financier pour les jeunes Africaines sans emploi est compréhensible.

    Toutefois, la grande majorité des recrues travaillent dans la production des drones, selon la Global Initiative Against Transnational Organized Crime.

    Les drones sont utilisés par l’armée russe contre l’Ukraine, et les attaques conduisent fréquemment aux décès des civils. Le 23 juin, une attaque de drone russe dans le Nord-Est de l’Ukraine a tué trois civils, y compris un petit garçon de 5 ans, et blessé six, notamment deux jeunes filles de 17 ans et un garçon de 12 ans, selon un reportage du Washington Post.

    Les Africaines sont forcées de produire les drones dans des conditions dangereuses et exténuantes, et sont payées bien moins que promis. Une ouvrière a dit à l’Associated Press que l’emploi était « un piège », en ajoutant que le coût du logement, des billets d’avion, des soins médicaux et des classes de russe était déduit de son salaire. Elle a déclaré que les Africaines étaient traitées « comme des ânes ».

    « Je ne crois pas que beaucoup [d’Africaines] sont au courant des mauvaises pratiques d’emploi de la société », a déclaré une Éthiopienne à The Economist. Elle a annulé sa demande d’emploi auprès d’Alabuga Start après avoir lu des informations en ligne sur l’usine.

    Les femmes sont également forcées de manipuler des matières toxiques, ce qui est interdit par le droit du travail de Russie, déclare David Albright à Voice of America (VOA). Le professeur Albright est fondateur de l’Institute for Science and International Security. Des enquêtes conduites par Protokol, chaîne médiatique russe indépendante, montrent que la société a aussi des antécédents de surveillance des travailleurs engagés dans la production des drones, et qu’elle garde secrets certains détails de production.

    L’usine d’Alabuga produit quotidiennement jusqu’à 300 drones du style Shahed iranien et leurs versions russes. Plus de 6.000 de ces drones ont été produits à Alabuga l’an dernier, ainsi que des milliers de leurres de drone, déclare Andrii Kovalenko, officiel du Conseil de la sécurité et la défense nationale d’Ukraine, au Kyiv Independent.

    Depuis son lancement en 2022, Alabuga Start a recruté environ 350 femmes provenant de plus de 40 pays ; le programme envisage de faire venir 8.500 femmes cette année, selon le reportage de Bloomberg. Les ouvrières sont nécessaires à cause d’une pénurie de main-d’œuvre provoquée par la guerre de la Russie en Ukraine.

    Dans une analyse de 2024, le Robert Lansing Institute for Global Threats and Democracies Studies déclare que la Russie exploite « non seulement les ressources naturelles de l’Afrique mais aussi son peuple, victime des crises économiques, par le biais de la déception et des restrictions imposées à leur liberté. »

    « Le manque de réponse de la part des gouvernements des pays africains affectés est choquant » selon le rapport, qui a qualifié les efforts de recrutement de la Russie de traite d’êtres humains.

    Interpol a commencé à investiguer Alabuga Start pour la possibilité de participation à la traite humaine lorsque les articles de la société sur les réseaux sociaux ont été portés à sa connaissance.

    La traite humaine est le recrutement, transport, transfert, hébergement et réception des gens par la force, la fraude ou l’imposture, dans le but de les exploiter à des fins de profit, selon l’Office des Nations unies sur les drogues et le crime. Les trafiquants utilisent en général de fausses promesses d’éducation et d’opportunité d’emploi pour tromper et contraindre leurs victimes.

    femmes Russie traite des êtres humains
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