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    Home»Actualités du Jour»Les mécanismes de financement obscurs commanditent les attaques de la PAOEI
    Actualités du Jour

    Les mécanismes de financement obscurs commanditent les attaques de la PAOEI

    ADFBy ADFjuin 3, 20255 Mins Read
    La Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique utilise la crypto-monnaie numérique Monero avec des caractéristiques améliorées de discrétion pour dissimuler ses transactions financières. GETTY IMAGES
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    La Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (PAOEI) a lancé au moins douze attaques contre des bases militaires et des infrastructures dans le Nord-Est du Nigeria depuis mars dernier. Ces attaques effrontées ont employé des drones équipés de grenades et des bombes placées près des routes et des ponts. Elles alarment les observateurs et démontrent aussi que le groupe terroriste reçoit un financement important .

    En plus de collecter des rançons et de percevoir des impôts, les terroristes ont transformé les régions du Nord-Est du Nigeria en économies axées sur le conflit grâce à un mélange complexe de taxation, extorsion, contrebande et justification idéologique, selon HumAngle. La PAOEI s’est tournée vers le dark web pour produire des revenus en exploitant l’anonymat de la crypto-monnaie afin d’échapper à la surveillance financière traditionnelle.

    Les financiers des terroristes profitent des monnaies numériques décentralisées pour solliciter des donations et organiser et affecter des fonds, ce qui lance un nouveau défi complexe pour les efforts de contre-terrorisme.

    Selon HumAngle, le Nigeria est l’un des marchés de crypto-monnaie dont la croissance est la plus rapide. La PAOEI et les autres groupes terroristes, y compris Boko Haram, utilisent des plateformes telles que Monero, page crypto numérique avec des fonctions améliorées de discrétion. Sur le dark web, leurs chaînes de propagande sollicitent activement des donations sur Monero.

    Monero dissimule les détails des transactions dans sa blockchain : ceci la rend populaire parmi les opérateurs de logiciel de rançon et les réseaux extrémistes. Les chercheurs l’identifient comme crypto-utilisateur de premier rang pour les affiliés mondiaux de l’État islamique. Les revenus considérables de la PAOEI sont souvent convertis dans la plateforme de cryptomonnaie de Monero pour faciliter les transactions anonymes. Cela complique le traçage et la surveillance des flux financiers par les autorités.

    Une grande partie de l’argent est placée dans une trésorerie centrale où il est redistribué à des fins opérationnelles et administratives, par exemple l’achat des armes, le versement des salaires mensuels aux combattants et des primes pendant les campagnes militaires, l’offre d’allocations aux veuves et aux orphelins des combattants morts, la gestion des cliniques de santé et la fourniture de certains services communautaires. Ces services sont souvent offerts dans les zones où les services fournis par l’État ne sont pas disponibles.

    Les opérations de marché noir et le commerce régional forment aussi une partie importante du système économique de la PAOEI. Les routes de contrebande traversent les frontières du Nigeria avec le Cameroun, le Niger et le Tchad, ce qui facilite le transport du carburant, de la nourriture et des drogues.

    Un ex-combattant de la PAOEI déclare à HumAngle : « Les contrebandiers font venir le carburant par Banki et Kirawa [dans l’état de Borno]. Ils paient une taxe pour le passage. Le groupe taxe tout. »

    La PAOEI contrôle strictement les marchés de bétail et de poisson par l’intermédiaire de commerçants locaux qui gèrent le commerce externe et assurent le blanchiment des bénéfices pour les remettre au leadership. Ceci a permis au groupe de s’intégrer au commerce local.

    L’ex-combattant de la PAOEI déclare à HumAngle : « Parfois les commerçants doivent payer des amendes pour avoir désobéi, et elles sont appelées des donations. Cela n’est jamais vraiment bénévole. »

    Les territoires plus petits contrôlés par la PAOEI et appelés wilayas appliquent toujours la zakât, contribution caritative obligatoire que les musulmans doivent payer, et la djizîa, taxe historiquement perçue auprès des non-musulmans vivant dans un état gouverné par les musulmans, en échange de protection.

    L’ex-membre de la PAOEI dit à HumAngle : « Les revenus sont recueillis par des officiels désignés qui se déplacent dans les villes, les villages, les fermes et les pâturages. Les registres financiers sont tenus par les percepteurs de revenus. »

    Le refus de payer entraîne une punition rapide et brutale.

    « La confiscation des biens, les peines de prison ou la condamnation à mort sont des sanctions typiques, déclare l’ex-combattant. [Parfois] la peine capitale pourrait être appliquée. »

    Dans l’État de Borno, les cultivateurs ont dit à HumAngle que personne ne pouvait cultiver ses terres sans payer 50.000 nairas (environ 31,50 dollars) par hectare.

    La PAOEI invoque aussi un langage théologique pour dissimuler ses actes de coercition. Elle demande un soutien en employant des expressions telles que « isti’dad » ou préparation au djihad. La fusion de la rhétorique religieuse et de la mise en vigueur des lois criminelles permet à la PAOEI d’affirmer son autorité morale et de revendiquer un contrôle autoritaire.

    Un rapport de 2023 par l’International Crisis Group a remarqué que le démantèlement du modèle économique de la PAOEI exigera plus que la force militaire.

    Un ancien employé de l’unité nigériane des renseignements financiers a dit à HumAngle de façon anonyme : « Rompre l’ossature financière de ces groupes implique la restauration d’une gouvernance légitime et la fourniture d’alternatives pour les moyens de subsistance. Tant qu’ils fournissent des services et que l’État ne le fait pas, ils conserveront leur influence. »

    extrémisme Nigeria PAOEI propaganda Terrorism
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