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    Home»Actualités du Jour»La junte malienne continue sa lutte contre la liberté d’expression et le pluralisme politique
    Actualités du Jour

    La junte malienne continue sa lutte contre la liberté d’expression et le pluralisme politique

    ADFBy ADFjuin 24, 20255 Mins Read
    Des manifestants pro-démocratiques au Mali protestent contre la junte au pouvoir à Bamako en mai. AFP/GETTY IMAGES
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    Le 26 mai, le journaliste malien Seydou Oumar Traoré a été arrêté pour ses critiques du général Mamady Doumbouya, président de la Transition de la Guinée, ce qui souligne la continuation de la tendance visant à emprisonner les critiques maliens des juntes régionales.

    M. Traoré venait de rentrer après une mission officielle à Kidal comme membre de la délégation du ministère malien de la Défense. Il avait affirmé dans une vidéo virale des réseaux sociaux que M. Doumbouya avait « trahi l’Alliance des États du Sahel (AES) en collaborant avec les pays occidentaux pour héberger des bases terroristes sur le sol guinéen. »

    Le procès de M. Traoré est prévu pour commencer le 10 juillet, selon Radio Démocratie d’Afrique de l’Ouest. Il a présenté ses excuses à M. Doumbouya.

    Sa détention est la deuxième arrestation de ce type au Mali depuis novembre 2024, lorsque des officiels du gouvernement ont accusé l’activiste politique Issa Kaou N’Djim, vice-président du Parlement malien intérimaire à l’époque, d’avoir émis des « propos subversifs » contre le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte du Burkina Faso, selon l’International Freedom of Expression Exchange (IFEX).

    Vers la fin décembre 2024, M. N’Djim a été condamné à deux années de prison pour diffamation d’un chef d’état étranger. Les analystes déclarent que cette affaire souligne les préoccupations liées à la liberté d’expression au Mali, puisque la condamnation d’un personnage d’opposition proéminent pourrait décourager le discours public et l’opposition.

    Le Conseil supérieur de la communication, organisme burkinabé régulateur des médias, s’est plaint que la station de télévision privée malienne Joliba TV qui avait accueilli M. N’Djim, avait fait honte au gouvernement burkinabé en discréditant une déclaration selon laquelle il avait contrecarré une tentative de coup d’État. La Haute Autorité de la communication, organisme malien régulateur des médias, a alors suspendu la licence de la station pour six mois, selon la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest.

    Les critiques de la junte malienne au pouvoir, qui est dirigée par le colonel Assimi Goïta, font aussi face à des répercussions.

    Le 8 mai, deux chefs de l’opposition politique ont été portés disparus, selon un reportage de l’IFEX. Ils sont Abba Alhassane, secrétaire général du parti d’opposition Convergence pour le développement du Mali, et El Bachir Thiam, leader du parti du Changement. Ils avaient participé à des manifestations le 3 mai à Bamako contre le plan des forces armées visant à rester au pouvoir sans organiser des élections.

    Des collègues de M. Alhassane ont déclaré à Human Rights Watch (HRW) que des tireurs masqués prétendant être des gendarmes l’ont arrêté chez lui à Bamako et l’ont emmené dans une voiture non immatriculée. Des personnes non identifiées ont saisi M. Thiam en pleine rue à Katiu, localité à 15 km de Bamako.

    Abdoul Karim Traoré, président des jeunes de la Convergence pour le développement du Mali, a aussi participé à la manifestation du 3 mai. Il a été témoin de l’enlèvement de M. Alhassane, il l’a publiquement dénoncée et il est porté disparu à Bamako en date du 11 mai. Une source des services de sécurité maliens a déclaré à Radio France internationale (RFI) que les forces de sécurité de l’État le détenaient. Les leaders pro-démocratiques déclarent qu’ils se taisent ou se cachent pour éviter d’être détenus.

    Un ex-ministre déclare à RFI : « Nous luttons avec des armes inégales. Mais cela n’altère aucunement notre détermination : pour la démocratie, la liberté et le respect des lois. »

    Les analystes constatent l’improbabilité du retour rapide à la démocratie. À la fin avril, une consultation nationale organisée par la junte a recommandé que les partis soient dissous et que la création des nouveaux partis devienne plus difficile. Le Conseil national de la Transition du Mali a adopté le 13 mai un projet de loi visant à abolir le pluralisme politique dans le pays.

    Lewis Mudge, directeur de HRW pour l’Afrique centrale, écrit : « La nouvelle loi interdit officiellement les réunions politiques, les discours et les organisations de l’opposition. Cette action n’est malheureusement pas une surprise, étant donné les attaques récentes de la junte militaire contre l’opposition politique. »

    Le pluralisme politique, la liberté d’expression et la liberté d’association avaient été entérinés dans la constitution malienne de 1992, l’année où le Mali avait adopté un système démocratique pluraliste. La junte du colonel Goïta avait déclaré que le Mali retournerait à la démocratie en mars 2024.

    En adoptant la nouvelle loi, la junte a « signé le certificat de décès du pluralisme politique au Mali », a déclaré l’ex-ministre de la Justice Mamadou Ismaïla Konaté dans des reportages sur France 24 et d’autres médias. Il a dit que l’adoption était « une tentative visant à démolir systématiquement le pouvoir politique d’opposition » au Mali.

    La junte du colonel Goïta a interdit en permanence France 24 et RFI, et suspendu la chaîne télévisée française TV5 Monde après son reportage des manifestations du 3 mai, selon un communiqué d’Al-Ahram Online. La durée de la suspension demeure incertaine. La junte avait aussi suspendu TV5 Monde pour une période de trois mois en 2024.

    Burkina Faso Mali sécurité nationale
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