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    Home»Actualités du Jour»Boko Haram et la PAOEI se servent de TikTok comme une arme
    Actualités du Jour

    Boko Haram et la PAOEI se servent de TikTok comme une arme

    ADFBy ADFjuin 10, 20255 Mins Read
    Ces captures d’écran de TikTok montrent les comptes des terroristes de Boko Haram auto-proclamés qui enseignent les idéologies radicales du groupe pendant des sessions en direct avec l’auditoire. TIKTOK
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    Il existe une nouvelle ligne de front de la guerre contre le terrorisme dans la région du lac Tchad : la plateforme de vidéos en ligne TikTok.

    Les groupes terroristes utilisent depuis longtemps les réseaux sociaux du monde entier comme une arme à des fins de recrutement, financement et communications. Dans le bassin du lac Tchad, où une insurrection extrémiste violente fait rage depuis 2009, Boko Haram et la Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (PAOEI) ont adopté TikTok, la plateforme de vidéos développée par la Chine et bien connue pour ses vulnérabilités de sécurité aussi bien que pour sa popularité auprès des jeunes.

    Après plusieurs mois de gains par les forces de sécurité nigérianes, les deux groupes ont fait leur réapparition en avril avec des attaques meurtrières dans l’État de Borno. 100 personnes au moins ont été tuées et le gouverneur de l’État s’est plaint d’une invasion.

    Le même mois, l’Agence France-Presse (AFP) a visualisé des vidéos de TikTok facilement accessibles dans lesquelles « des djihadistes et leurs sympathisants exhibaient apparemment des fusils, des grenades et des masses d’argent ».

    L’analyste de sécurité Bulama Bukarti, associé principal de l’Institut Tony Blair pour le changement global, avertit que la PAOEI et Boko Haram jouissent d’une popularité croissante sur TikTok.

    Ces captures d’écran de TikTok montrent les comptes des terroristes de Boko Haram auto-proclamés qui enseignent les idéologies radicales du groupe pendant des sessions en direct avec l’auditoire. TIKTOK

    Dans une interview du 20 avril sur Channels Television, il déclare : « En ce moment-même, lorsque vous vous rendez sur TikTok, vous voyez les comptes des membres de Boko Haram. Ils parrainent des programmes en direct et des émissions en direct où ils propagent l’idéologie de Boko Haram. Ils justifient la violence du groupe dans la langue haoussa. Ils répondent aux questions de l’auditoire et aux commentaires écrits. »

    « Même cette semaine, un membre de Boko Haram a affiché une vidéo de dix minutes sur TikTok qui m’attaquait pour avoir parlé contre la hausse de la violence du groupe. »

    Bukarti dit que le groupe « développe un sentiment troublant de communauté virtuelle ».

    Il écrit dans un article du 17 avril sur la plateforme de réseaux sociaux X : « Certaines de leurs vidéos pré-enregistrées ont été visualisées par des centaines de milliers. À cette cadence, ils commenceront bientôt à diffuser les attaques en direct. »

    Les groupes armés ont adopté TikTok lorsque les forces de sécurité ont réprimé l’appli de messagerie cryptée Telegram, selon l’ex-terroriste Saddiku Muhammad.

    « Les djihadistes ont réalisé que, pour capturer l’esprit des jeunes, ils devaient leur parler dans la langue qu’ils comprennent au lieu d’employer les styles didactiques et démagogiques traditionnels qu’ils trouvent ennuyeux et peu attrayants, dit-il à l’AFP. Selon toutes les indications, cela fonctionne. Ils atteignent les jeunes recrues potentielles. »

    L’approche de la PAOEI à l’égard de TikTok révèle une stratégie de communication plus raffinée et plus coordonnée que celle de Boko Haram, déclare l’analyste de la sécurité Malik Samuel basé à Abuja, à Good Governance Africa. Il dit que l’emploi des jeunes membres pour propager la propagande est une tactique ordinaire de Boko Haram.

    « Je pense qu’ils montrent leur visage pour des raisons stratégiques, pour montrer qu’ils n’ont pas peur et pour informer leurs cibles qu’elles sont engagées par des personnes réelles », déclare-t-il à l’AFP.

    Un porte-parole de TikTok a déclaré à l’AFP que ses directives communautaires « ne permettent pas la présence d’organisations ou d’individus violents ou haineux » et qu’elle a éliminé un nombre non spécifié de comptes liés à des organisations terroristes. Mais il est clair que Boko Haram et la PAOEI y prospèrent.

    ByteDance, société-mère de TikTok, n’est pas détenue directement par le gouvernement chinois mais est sujette aux lois de la Chine, notamment celles qui exigent que les sociétés coopèrent avec les efforts de collecte de renseignements du gouvernement. La probabilité d’accès aux données privées des utilisateurs de TikTok par Pékin est une source de préoccupation pour les gouvernements de la planète.

    Zagazola Makama, expert du contre-terrorisme basé dans l’État de Borno qui écrit sur la région du lac Tchad, déclare que la prolifération de Boko Haram et de la PAOEI sur TikTok est « une tendance dangereuse capable d’influencer les esprits vulnérables, d’inciter la haine contre l’État et de raviver les chaînes de recrutement du terrorisme, en particulier parmi les sympathisants urbains ».

    Il exhorte les autorités nigérianes à accroître leurs capacités et éliminer la présence des groupes en ligne.

    Il écrit le 18 mai sur son site web : « Le fait que les sympathisants du terrorisme peuvent diffuser de tels messages sans contrôle est une accusation flagrante de nos capacités numériques actuelles de réponse. Ces individus doivent être suivis à la trace, leurs plateformes doivent être démantelées et le contenu retiré sans tarder. »

    « Nous devons investir dans les outils de surveillance et d’intelligence artificielle de pointe pour identifier ces propagandistes numériques. Ils sont aussi dangereux que les tireurs en campagne. La ligne de bataille a changé : la guerre moderne est désormais menée avec les balles et la bande passante. »

    État islamique extrémisme financement terroriste insurrection Lac Tchad Nigeria recrutement des terroristes Terrorism
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