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    Home»Actualités du Jour»La lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest pourrait nécessiter une collaboration entre la CEDEAO et l’AES
    Actualités du Jour

    La lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest pourrait nécessiter une collaboration entre la CEDEAO et l’AES

    ADFBy ADFavril 22, 20254 Mins Read
    Les experts déclarent que les efforts de contre-terrorisme en Afrique de l’Ouest dépendent de la découverte par les dirigeants de la région d’un moyen de combler le fossé avec l’alliance du Burkina Faso, du Mali et du Niger. AFP/GETTY IMAGES
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    Dans les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), des groupes terroristes menacent de se propager vers les pays côtiers du golfe de Guinée.

    Les experts déclarent que la meilleure façon d’empêcher cette propagation est de restaurer les relations de contre-terrorisme entre l’alliance, constituée du Burkina Faso, du Mali et du Niger, et ses voisins de la Communauté économique d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Sud. L’alliance avait été rompue en janvier 2025 à la suite d’une série de coups d’État dus à la hausse de l’extrémisme violent.

    Depuis lors, l’alliance et la CEDEAO ont eu des difficultés pour surmonter le manque de confiance, ce qui favorise dans la région au sens large la propagation potentielle des groupes terroristes tels que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).

    Bakary Sambe, directeur régional du Timbuktu Institute basé au Sahel, a récemment déclaré à Bénin Intelligent : « L’actuelle tension diplomatique entre le Bénin et les pays de l’AES et de la CEDEAO fait qu’il serait de plus en plus difficile de procéder à des échanges de renseignements et de faire des patrouilles mixtes. Alors que ces pays auraient tout intérêt à travailler ensemble, malgré les dissensions diplomatiques. »

    Dans une région tourmentée par des frontières poreuses, les membres côtiers de la CEDEAO continuent à défendre leurs citoyens contre la violence et les menaces qui s’infiltrent dans leur pays à partir des pays de l’alliance. Ces menaces se manifestent depuis le Nord-Est de la Côte d’Ivoire jusqu’au Nord-Ouest du Nigeria.

    « Étant donné la nature régionale de la menace terroriste, les pays de la CEDEAO et de l’AES doivent essayer d’œuvrer ensemble », a récemment écrit la chercheuse Jeannine Ella Abatan pour l’Institut d’études de sécurité.

    Les efforts régionaux de contre-terrorisme sont compliqués par le fait que les terroristes utilisent fréquemment les zones frontalières telles que le complexe de parcs W-Arly-Pendjari pour dissimuler leurs activités. Ce complexe chevauche les frontières du Bénin, du Burkina Faso et du Niger.

    Au cours des dernières années, le Bénin a renforcé sa présence militaire sur sa frontière Nord pour repousser les activités terroristes potentielles. Malgré cela, le pays a subi l’attaque la plus meurtrière de son histoire au début janvier, lorsque le GSIM a tué 30 soldats dans une base près des frontières avec le Burkina Faso et le Niger.

    Éric Tevoedjre, politologue du Bénin, a déclaré à ADF dans un e-mail : « Les habitants du Bénin sont aussi victimes du terrorisme. C’est pourquoi il est logique pour la CEDEAO de travailler plus étroitement avec l’AES. »

    Les membres de la CEDEAO ont commencé individuellement à faire des progrès avec l’alliance. Le président ghanéen John Dramani Mahama a désigné un ex-chef de la sécurité nationale comme envoyé auprès de l’alliance en janvier.

    Le président du Sénégal a nommé son envoyé auprès de l’alliance en 2024. La même année, la CEDEAO a nommé des représentants du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo pour diriger les efforts visant à redévelopper les relations entre la CEDEAO et l’alliance. Les relations entre le Togo et les pays de l’alliance incluent une assistance en vue de libérer des soldats ivoiriens capturés au Mali en 2023. Le Togo était aussi le seul pays de la CEDEAO à participer à des exercices militaires au Niger avec les armées de l’alliance et du Tchad.

    La décision récente du Nigeria pour déclarer que le groupe Lakurawa est une organisation terroriste a ajouté un nouvel élément aux efforts de contre-terrorisme en Afrique de l’Ouest. Lakurawa est actif dans le Nord-Ouest du Nigeria et dans les zones frontalières du Niger près du Bénin.

    « La collaboration est cruciale pour empêcher la zone frontalière entre le Bénin, le Niger et le Nigeria de devenir un épicentre du terrorisme », écrit Mme Abatan.

    Mais selon elle, la collaboration dépendra de la découverte d’un moyen pour réconcilier les deux blocs afin de mettre fin à leurs différends aux fins de l’objectif commun consistant à contrôler le terrorisme. « Le succès de ces efforts dépendra de la possibilité de maintenir un dialogue entre l’AES et la CEDEAO et de coordonner les efforts de sécurité et de développement. »

    Afrique de l’Ouest Burkina Faso CEDEAO Ghana Mali Niger Nigeria Sahel Terrorism Togo
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