Close Menu
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Africa Defense Forum
    • page d’accueil
    • Actualités du Jour
    • Magazine
      • articles
      • Point de vue
      • Image du passé
      • Où suis-je ?
      • Défense et sécurité
      • Battement du cœur de l’Afrique
      • L’Afrique aujourd’hui
      • Perspective africaine
      • Outillage de la profession
      • Force future
      • Maintien de la paix
      • Se donner la main
    • Les menaces de la sécurité
    • Sur ADF
      • Pour Nous Contacter
      • Abonnement
    • Contribuer
    • Archives
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    • Français
      • English
      • العربية
      • Português
    Africa Defense Forum
    Home»Actualités du Jour»Le Ghana envoie ses forces spéciales vers la frontière alors que la violence se propage au Sahel
    Actualités du Jour

    Le Ghana envoie ses forces spéciales vers la frontière alors que la violence se propage au Sahel

    ADFBy ADFmai 9, 20233 Mins Read
    Des femmes qui vivent dans un camp de réfugiés au Ghana traversent un lit de rivière pour aller dans leur ferme au Burkina Faso. AFP/GETTY IMAGES
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    PERSONNEL D’ADF

    Alima ne s’attend pas à jamais retourner vivre chez elle au Burkina Faso.

    Près d’un camp de réfugiés au Ghana, elle peut voir son village natal sur un lit de rivière asséché. Elle déclare qu’elle est partie avec ses enfants l’an dernier après le raid de leur village par des hommes armés, où deux gardes ont été tués.

    « Nous restons ici maintenant, déclare Alima à l’Agence France-Presse (AFP). Il n’y a pas de sécurité là-bas. »

    Depuis janvier, les terroristes du Burkina Faso attaquent les civils et les milices pro-gouvernementales, en forçant des milliers de gens à s’enfuir au Ghana, où de nombreux camps de réfugiés manquent de nourriture, d’eau et d’abris en quantité suffisante.

    En réponse, le Ghana a déployé 1.000 soldats des forces spéciales vers la frontière Nord au début avril par crainte de l’expansion de l’influence et du territoire des groupes extrémistes violents du Burkina Faso.

    Un Burkinabé anonyme a déclaré à JoyNews du Ghana : « Ils tuent les gens et les gens s’enfuient, et je l’ai fait moi aussi. Je suis venu ici pour sauver ma vie et ma famille. »

    Dans les zones rurales le long de la frontière, des Burkinabés déplacés franchissent souvent le lit asséché de la rivière pour entrer au Burkina Faso pendant le jour afin de s’occuper de leur ferme et d’envoyer leurs enfants à l’école. Avant la tombée de la nuit, ils retournent au Ghana, selon l’AFP.

    De nombreux Burkinabés entrent au Ghana près de Bawku, à environ une heure de route de la frontière. À Bawku, une dispute vieille de quarante ans entre les Kusasi et les Mamprusi au sujet de la position d’un chef a éclaté en guerre.

    Amadu Hamza, le maire de Bawku, craint la faible sécurité des points d’entrée non surveillés.

    Il a déclaré à Voice of America au début avril : « Le défi que nous avons ici, c’est qu’il y a beaucoup de lacunes là où il pourrait y avoir des postes permanents. Toutefois, le gouvernement du Ghana, pour une ou deux raisons, n’a pas engagé suffisamment de ressources pour que ces soldats patrouillent en permanence ces zones afin d’empêcher les Djihadistes » d’entrer.

    La violence extrémiste est rare au Ghana. Entre 2016 et 2021, le Ghana a enregistré deux attaques terroristes dans lesquelles trois personnes ont été blessées, mais personne n’est mort, selon la plateforme numérique worlddata.info.

    Mais en février, des terroristes présumés ont essayé de faire exploser un pont à Bawku. Dominic Nitiwul, ministre ghanéen de la Défense, a déclaré que l’attaque prouvait que la propagation de la menace du terrorisme au Ghana est réelle.

    « Les agences de sécurité travaillent donc à Bawku et ses districts avec la conviction que, si nous ne stoppons pas ce qui se passe à Bawku maintenant, nous risquons une situation dans laquelle le Ghana peut être sujet à des attaques terroristes », a-t-il déclaré dans un reportage de l’AFP.

    M. Hamza déclare que le conflit ethnique et les menaces terroristes du Burkina Faso ont aggravé le chômage à Bawku, où les jeunes sont vulnérables face au recrutement par les groupes extrémistes. Malgré ces conditions, peu de gens partent.

    Le long de la frontière, le chef communautaire ghanéen Abdullah Zakaria déclare que les résidents locaux fournissent souvent à l’armée ghanéenne des informations sur les activités suspectes, mais les gens sont très anxieux.

    « Nous avons peur qu’ils ne viennent ici, dit-il à l’AFP. Cela va empirer. Cela ne va pas s’arrêter. »

    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Previous ArticleLe « canal de mensonges » de la Russie renforce les régimes autoritaires et sème la méfiance
    Next Article Les affrontements du Soudan risquent de raviver la guerre au Darfour, selon les experts

    Related Posts

    L’Afrique du Sud lance un programme de haute technologie pour sécuriser sa frontière et limiter le commerce illicite

    mai 13, 2025

    La junte du Mali et les mercenaires russes déchaînent des atrocités contre les civils

    mai 13, 2025

    Le Cameroun et le Nigeria font face à « l’armement de pointe » des terroristes

    mai 13, 2025

    Comments are closed.

    Connecte-toi avec nous
    • Facebook
    • Instagram
    • Pinterest 
    • Twitter
    V18N1
    Africa Defense Forum
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest
    • English (Anglais)
    • Français
    • العربية (Arabe)
    • Português (Portugais)
    © 2025 Africa Defense Forum. All Rights Reserved.

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Privacy Policy