Les forces armées du Mali ont foré un puits pour fournir de l’eau potable aux écoliers d’une ville très affectée par l’extrémisme. Le projet de Ménaka, près de la frontière avec le Niger, est le plus récent effort du gouvernement malien pour aider à rétablir la paix dans le Nord du Mali.
En octobre 2018, des membres de l’équipe civilo-militaire du Mali soutenus par des soldats de l’opération française Barkhane ont inauguré le puits à l’école Tabangout. Le maire de la ville, les chefs locaux, les membres de la police, les membres de la mission des Nations unies et d’autres dignitaires ont participé à la cérémonie.
Lorsque l’eau a commencé à couler, le maire l’a goûté et a déclaré qu’elle était la « plus pure de Ménaka ». Il a déclaré à la foule que tous auraient désormais la responsabilité de préserver le puits. L’équipe a aussi distribué 350 trousses de fournitures scolaires pour les enfants.
Après la cérémonie, les soldats ont distribué aux enfants des tee-shirts portant les mots imprimés « Nous sommes l’avenir ».
Ménaka, ville du désert d’environ 25.000 habitants et située à 1.200 kilomètres au Nord-Est de Bamako, a été contrôlée par les extrémistes lors de la crise du Mali en 2012. Le groupe islamiste militant Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest avait fermé les écoles, interdit la musique profane et puni sévèrement les violations de la charia. Bien qu’elle soit maintenant libérée, Ménaka a été le site d’affrontements entre des groupes armés différents et elle a été affectée par le banditisme et l’anarchie.
Un rapport de l’ONU de juillet 2018 indique que, du fait de l’insécurité, 650 écoles ont été fermées dans les régions du centre et du Nord du Mali, ce qui a affecté 200.000 enfants.
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