Nous sommes conscients des diverses initiatives collaboratives et des efforts conjoints qui ont été entrepris, non seulement pour assurer la sécurité de l’Afrique mais aussi pour la sécurité mondiale. Ces efforts collaboratifs justifient le thème de cette conférence : l’union fait la force.
Dans le cadre de ce thème, je sais que des pays d’Afrique ont fait des efforts, indépendamment ou en collaboration, pour éliminer les menaces telles que le terrorisme, l’insurrection, la piraterie, la prolifération des armes légères et les crises économiques.
J’espère que les délibérations de ce sommet ont offert des opportunités pour tirer des leçons des lacunes, des succès et des stratégies employées pour neutraliser ou vaincre les menaces du terrorisme et des organisations extrémistes violentes.
Les Forces armées du Nigeria ont été à l’avant-garde de la lutte contre l’insurrection, le terrorisme, l’extrémisme violent et la prolifération des armes, ainsi que la piraterie dans
le golfe de Guinée. L’opération de contre-
insurrection, conduite par l’Armée de terre nigériane contre Boko Haram a enregistré d’énormes succès. Les insurgés de Boko Haram n’occupent plus de territoire au Nigeria. Le groupe a été rendu incapable de lancer des attaques organisées. C’est avec humilité que je soutiens qu’il y a beaucoup de leçons à apprendre de l’expérience nigériane.
J’implore donc toutes les parties prenantes qui participent à cette conférence de tirer les leçons des stratégies que l’armée nigériane a adoptées pour combattre le terrorisme. Le succès de la lutte contre Boko Haram n’aurait pas pu être obtenu sans la collaboration effective des pays du bassin du lac Tchad. La collaboration dans les domaines de la formation, des exercices, des opérations et du partage du renseignement est impérative pour que nous puissions obtenir des résultats et sauvegarder l’ensemble du continent.
Mon opinion est que la collaboration sérieuse et effective au sein de la sous-région, de la région et du continent sera le catalyseur requis pour galvaniser nos partenaires afin qu’ils nous fournissent le soutien nécessaire pour sécuriser l’Afrique.
Des sommets comme celui-ci assurent que nos pays, individuellement et collectivement, se réunissent pour analyser nos mécanismes de sécurité, faire des projections et définir des objectifs en vue de rechercher des mesures pour répondre aux défaillances et atteindre les objectifs.
Je crois que le Sommet des forces terrestres africaines de 2018 a pu réaliser cela. Je crois que les alliances formées, les connaissances acquises et les expériences partagées à cette conférence nous mettront dans une meilleure position pour affronter les organisations extrémistes violentes et d’autres menaces. Je ne doute pas que ce sommet ait forgé de nouveaux liens et consolidé des relations existantes. Cela nous a placé, je crois, dans une meilleure position pour apprécier nos différences et découvrir des points de rencontre sur les diverses questions.
Le Nigeria continuera à soutenir la paix en Afrique et dans le monde, où qu’il soit appelé. Nous nous assurerons aussi que toutes nos actions soient guidées par les meilleures pratiques, le droit international et les lois de notre environnement opérationnel. Nous demandons aussi aux États-Unis, à l’état-major unifié des États-Unis pour l’Afrique et aux autres partenaires de toujours considérer le Nigeria comme un allié fiable lorsque le besoin se manifestera. Je demande au leadership des forces terrestres africaines d’interfacer continuellement et de collaborer les unes avec les autres pour répondre aux défis de la sécurité qui confrontent l’Afrique.
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