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Des véhicules aériens sans pilote (VASP) effectuent des centaines de missions au-dessus du Parc national Kruger en Afrique du Sud, dans le cadre d’un projet d’une année visant à tester leur efficacité pour combattre le braconnage des rhinocéros.
À ce jour, les résultats ont été positifs. « D’ici à la fin du projet, nous disposerons de beaucoup d’informations à propos de l’utilisation de la technologie disponible dans les opérations anti-braconnage et nous serons en mesure de prendre des décisions éclairées sur ce qui est le mieux pour notre environnement », annonce Kuseni Dlamini, président de l’agence sud-africaine des parcs nationaux (SANParks).
Une entreprise sud-africaine, UAV and Drone Solutions (UDS), pilote ces VASP. À l’issue de l’année d’évaluation, SANParks prendra une décision quant à leur utilisation permanente. UDS indique qu’elle utilise environ 10 VASP, y compris des drones alimentés par batterie ou à essence. Certains sont à voilure fixe, d’autres sont des appareils multimoteurs. Les VASP sont assemblés localement avec des composants conçus et construits en Afrique du Sud.
À l’avenir, UDS pilotera également de petits hélicoptères ayant un rayon d’action de 50 kilomètres et une autonomie de 2,5 à 4 heures. Les hélicoptères sans pilote sont plus polyvalents que les aéronefs à voilure fixe étant donné qu’ils peuvent décoller et atterrir verticalement au milieu d’une végétation dense, cependant, ils sont beaucoup plus bruyants que les aéronefs à voilure fixe.
UDS précise que son aéronef de prédilection est un VASP électrique à voilure fixe ayant une autonomie de 2,5 heures et un rayon d’action de 30 kilomètres. La plupart du temps, ceux-ci sont pilotés de nuit avec des caméras infrarouges. L’objectif sera de voler à basse altitude et lentement pour repérer les braconniers.
Le but de l’utilisation des VASP pour lutter contre le braconnage est double : capturer les braconniers et les dissuader de braconner. UDS indique avoir bon espoir de rendre la technologie des VASP facile à utiliser et d’un coût abordable, afin qu’ils puissent être déployés dans toute l’Afrique dans les points chauds de conservation pour protéger la vie sauvage.