8 MILLIARDS DE DOLLARS D’AIDE Pour soutenir l’économie de la Corne de l’Afrique

Des bailleurs de fonds internationaux ont promis 8 milliards de dollars d’aide au développement pour soutenir des projets dans huit pays de la Corne de l’Afrique, a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, au début d’une visite de la région, en octobre 2014.

L’aide apportée par des organisations dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Union européenne et la Banque islamique de développement, soutiendra les efforts visant à relancer les économies et à endiguer les conflits et la faim dans cette région instable. Les pays visés sont Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l’Ouganda.   

« Les pays de la Corne de l’Afrique enregistrent des progrès considérables, qui restent cependant méconnus, sur le plan économique et politique », a déclaré Ban Ki-moon dans un communiqué de presse. « Le moment est propice pour soutenir leurs efforts, mettre fin aux cycles de conflits et à la pauvreté, et passer ainsi d’une situation de fragilité à un développement durable ».

Ban Ki-moon, qui a commencé son voyage dans la  Corne de l’Afrique par l’Éthiopie, s’est aussi rendu à Djibouti et au Kenya, à la tête d’une délégation de six autres organisations internationales.

Les fonds sont destinés à soutenir la construction d’oléoducs et l’amélioration des infrastructures de transports, et à renforcer l’éducation et l’accès à Internet.

L’aide sera aussi consacrée au développement du commerce transfrontalier pour relancer l’économie, qui connaît un chômage endémique, et pour aider les millions de personnes déplacées par la guerre ou la famine.

« Ces nouveaux crédits sont une grande occasion pour les pays de la Corne de l’Afrique de s’assurer l’accès à l’eau potable, à une alimentation nutritive, à la santé, à l’éducation et à l’emploi », a déclaré le directeur de la Banque mondiale Jim Yong Kim.

« C’est aussi une excellente occasion, pour la Corne de l’Afrique, de se libérer du cycle de la sécheresse, de l’insécurité alimentaire, de l’insécurité de l’approvisionnement en eau et des conflits. »