Personnel de l’état-major unifié des États-Unis pour l’Afrique
Les armes ne sont pas toujours la cause de menaces à la sécurité. De la sécheresse aux tremblements de terre en passant par les inondations, les catastrophes qui s’abattent sur le monde sont souvent plus meurtrières et moins prévisibles que les guerres.
L’Afrique ne fait pas exception à la règle. De 1980 à 2008, 77 événements classés comme catastrophes naturelles ont touché près de 600.000 personnes par an et causé pour plus de 100 millions de dollars de dégâts économiques chaque année sur le continent.
Lorsqu’un désastre survient, les forces de sécurité sont généralement les premières à intervenir. Elles disposent d’avions pour acheminer l’aide, d’hélicoptères pour secourir des personnes isolées, de personnel médical pour fournir l’aide d’urgence et de techniciens pour réparer les routes et les ponts. Elles ont été aussi formées à maintenir l’ordre lorsque les populations touchées sont désespérées et inquiètes.
En plus de ces rôles traditionnels, les militaires africains jouent maintenant un rôle clé dans la préparation aux catastrophes et à l’atténuation de leurs effets. En Ouganda, par exemple, des officiers militaires pilotent des centres d’intervention d’urgence qui peuvent prévoir et suivre les catastrophes. Ainsi, les dirigeants civils peuvent organiser une réponse coordonnée. L’armée participe aussi à la planification avancée des pandémies pour soutenir les services médicaux et maintenir l’ordre en cas d’épidémie. Les spécialistes militaires et civils des interventions en cas de catastrophes se servent de la technologie pour alerter les citoyens, collecter des données météorologiques et géologiques et déterminer les zones d’extrême urgence dans leur pays.
Les mesures d’intervention en cas de catastrophes doivent être un effort conjugué. L’armée joue un rôle crucial dans l’aide aux autorités civiles, aux premiers intervenants, aux organisations non gouvernementales et au secteur privé. Grâce à ce système intégré et multisectoriel, les pays africains se rendent comptent que les catastrophes peuvent être mieux gérées. La nature sera toujours imprévisible. Cependant, grâce aux plans d’intervention en cas de catastrophe, à l’attribution des ressources nécessaires et à la tenue d’exercices, il est possible d’atténuer l’impact des pires catastrophes mondiales et de sauver des vies.
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