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UN QUART DES AFRICAINS SONT MAINTENANT INTERNAUTES

Pour la première fois, la moitié de la population mondiale, soit 3,9 milliards de personnes, utilise l’Internet.

Un rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) déclare que l’Afrique est la région enregistrant la plus forte croissance : le pourcentage de gens utilisant l’Internet y a augmenté, de seulement 2 % en 2005 à près de 25 % en 2018.

Le site Internetworldstats indique que le Nigeria possède le plus grand nombre d’utilisateurs de l’Internet, avec près de 100 millions, suivi par l’Égypte avec 49 millions et le Kenya avec 44 millions. Le Kenya possède de loin le pourcentage le plus élevé d’utilisateurs : près de 85 % de sa population a accès à l’Internet.

La République démocratique du Congo a enregistré l’un des plus forts taux de croissance de l’Internet dans le continent : d’environ 500 utilisateurs en 2001, le chiffre est passé à plus de 5 millions en 2018. Mais seulement 6 % de la population du pays avait accès à l’Internet en 2018.

L’Érythrée a le taux de pénétration Internet le plus faible : moins de 2 % de sa population y a accès.

Le rapport indique que l’accès aux technologies d’information et de communication et leur emploi dans le monde ont tendance à augmenter. Il note que la plupart des utilisateurs internautes vivent dans les pays développés, où plus de 80 % de la population est en ligne. Mais il précise que l’utilisation de l’Internet augmente régulièrement dans les pays en voie de développement. Elle est passée de 7,7 % en 2005 à 45,3 % en 2019.

En plus des données sur l’utilisation de l’Internet, de nouvelles statistiques montrent que l’accès mobile aux services de télécommunication de base devient plus prépondérant. Esperanza Magpantay, statisticienne principale de l’UIT, déclare que l’accès à la technologie large bande, grande vitesse, mobile ou fixe, augmente aussi.

L’UIT déclare que les pays qui sont connectés dans l’économie numérique ont de meilleurs résultats. Malheureusement, elle déclare aussi que le coût de l’accès aux réseaux de télécommunication est trop élevé et peu abordable pour un grand nombre de personnes.

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