Africa Defense Forum

L’ARMÉE DE L’AIR NIGÉRIANE SE RENFORCE ET SE MODERNISE

PERSONNEL D’ADF

L’Armée de l’air nigériane (NAF) a acquis 30 aéronefs et activés 13 avions immobilisés au cours des trois dernières années pour renforcer et moderniser sa flotte aérienne.

Le maréchal de l’air Sadiq Abubakar, chef d’état-major de l’Armée de l’air, a parlé de ces acquisitions lors de l’inauguration du nouveau quartier général du commandement de la formation aérienne à l’école générale de l’Armée de l’air de Kaduna.

« Je suis très heureux », déclare le maréchal Abubakar dans un discours rapporté par le journal New Day. « Au cours des trois dernières années, nous avons pu acquérir 18 aéronefs ; en même temps, le gouvernement fédéral a acheté 12 aéronefs de plus. »

Il déclare que la NAF pense que de nouvelles acquisitions de matériel devraient être effectuées en même temps que les avions existants sont remis en état.

« Le professionnalisme, c’est aussi l’assurance de mettre en service ce que nous avons actuellement ; nous avons donc lancé un programme de rénovation de nos aéronefs immobilisés », déclare-t-il. 

Le maréchal Abubakar déclare que les nouvelles installations possèdent des logements pour les principaux officiers d’état-major et un complexe sportif. Leur construction a duré 8 mois et leur inauguration a eu lieu en septembre 2018. Le maréchal Abubakar déclare que la NAF augmente le nombre de personnes qu’elle recrute et qu’elle forme. Ce nombre va passer de 1.000 à 1.500 par an, selon New Day.

La NAF, qui inclut la force opérationnelle aérienne de l’opération Lafiya Dole, a joué un rôle crucial pour renverser la situation avec le groupe extrémiste Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. Lors d’un discours introductif au séminaire international de la puissance aérienne de l’Armée de l’air nigériane en novembre 2018, le président du Nigeria Muhammadu Buhari a évoqué l’importance de l’Armée de l’air. Il a félicité ses succès contre l’insurrection et a exhorté l’Armée de l’air à continuer à se moderniser, sans « s’endormir sur ses lauriers ».

« Nous avons privé [Boko Haram] de la capacité d’occuper du terrain et de sa liberté de mouvements pour pouvoir agir à volonté ; aujourd’hui, ils en sont réduits à des attaques fugaces sur des cibles faciles. »

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